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À La Une - conflit

Washington évoque d'autres "mesures" pour défendre ses alliés en Syrie

Vers des frappes aériennes contre les forces du président Bachar el-Assad ?

La Maison Blanche a indiqué lundi qu'elle pourrait prendre des "mesures supplémentaires" pour défendre ses alliés qui combattent en Syrie. Photo d'archives/AFP.

La Maison Blanche a indiqué lundi qu'elle pourrait prendre des "mesures supplémentaires" pour défendre ses alliés qui combattent en Syrie.

La Syrie "ne doit pas interférer" avec les actions des forces formées par les Américains pour combattre le groupe État islamique, sinon "des mesures supplémentaires" pourraient être prises pour les protéger, a indiqué le porte-parole Josh Earnest, laissant planer la menace de frappes aériennes contre les forces du président Bachar el-Assad.

Cette déclaration intervient après que des responsables américains aient confirmé une information révélée par le Wall Street Journal selon laquelle les États-Unis mèneraient des frappes offensives pour appuyer les avancées réalisées contre l'EI et un soutien défensif pour repousser les assaillants, quels qu'ils soient. La décision aurait été prise par le président Barack Obama après de longs mois de débat sur le rôle que devraient jouer les États-Unis en Syrie.

La Russie a de son côté critiqué le projet des États-Unis, estimant que tout soutien à des opposants à Bachar el-Assad, allié de Moscou, revenait à contrecarrer la lutte de Damas contre l'EI. "Moscou a souligné à de multiples reprises qu'aider l'opposition syrienne, ne serait-ce que par des moyens financiers ou techniques, conduirait à accroître la déstabilisation de la situation dans le pays", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

 

(Pour mémoire : Un haut responsable d'el-Qaëda tué par une frappe de la coalition en Syrie)

 

M. Earnest a néanmoins précisé qu'à ce stade le président syrien n'avait pas cherché à perturber les actions des groupes soutenus par les États-Unis, dont notamment une unité de 54 rebelles intervenant dans la province d'Alep depuis mi-juillet au sein d'un groupe d'insurgés se faisant appeler Division 30. Mais ces troupes ont été prises pour cible par le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, ce qui a entraîné des frappes aériennes de la part des États-Unis. Le Pentagone a nié toute capture de membres de la Division 30 ayant été entraînés par les États-Unis.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué de son côté que huit de ces 54 rebelles avaient été enlevés mercredi soir par al-Nosra. Ce dernier avait ensuite revendiqué le rapt.
Et dimanche, le groupe jihadiste a diffusé une vidéo dans laquelle il affirmait montrer la capture dans la semaine de rebelles syriens entraînés par les États-Unis et accusés de "collaboration avec l'Occident". Elle montre au moins cinq hommes marchant dans un champ l'un derrière l'autre, les mains derrière la tête, encadrés par un homme cagoulé et un autre armé.

 

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