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Culture - Atelier

Savez-vous danser le « Fuitt-Fuitt » ?

Un duo suisse qui danse sur le quart de ton oriental.

Danser le maqam... des lacs suisses aux montagnes du Chouf, à l'initiative de la compagnie de danse suisse 7273 et le chorégraphe libanais Omar Rajeh, coordinateur du projet Beit el-Raqs
La Suisse du Moyen-Orient? Cela fait longtemps que le Liban et la Suisse n'ont plus grand-chose en commun. Un rêve, des infimes similitudes et, peut-être, cette passion partagée du «Maqam» entre la compagnie de danse suisse 7273 et le chorégraphe libanais Omar Rajeh, coordinateur du projet Beit el-Raqs, qui accueille à Baakline la compagnie suisse pour un workshop intitulé « Multy Styles: Fuitt Fuitt Technique »
Dans le cadre de son projet estival Beit el-Raqs, Omar Rajeh fondateur de la compagnie de danse Maqamat, participe de plus ou moins loin à des projets chorégraphiques. « Fuitt-Fuitt » est la deuxième résidence à occuper le studio aménagé à côté de la bibliothèque nationale de Baakline, son village natal. Pour cette résidence, Omar Rajeh, va travailler avec la compagnie helvétique 7273, qui anime un workshop ouvert au public ce soir et demain dimanche, et qui se clôturera par une représentation publique dimanche soir à six heures.
7273, ce sont deux danseurs, Nicolas Catillon et Laurence Yadi, originaires de Melun et Argenteuil, aujourd'hui établis à Genève. Loin du Moyen-Orient donc, mais dont le lien avec la région reste pourtant bien fort. Leur histoire avec le Liban remonte à une vingtaine d'années lorsque les deux danseurs se retrouvent à Beyrouth en 1995, pour une tournée avec le Ballet Jazz Art de Paris. Lors de ce voyage, le couple découvre le « maqam », ce mode de musique oriental, caractérisé par le quart de ton, qui permet ce que le système musical occidental ne permet pas: la continuité de la musique. Traduire cette continuité en mouvement, c'est l'objet de la méthode «Fuitt Fuitt», que le couple de danseurs a développée depuis une dizaine d'années : des mouvements fluides, ininterrompus, et dont les mouvements ne se répètent pas.
Omar, Nicolas et Laurence se connaissent depuis dix ans, mais ils n'ont encore jamais travaillé ensemble. «Il y a deux raisons pour lesquelles j'avais vraiment envie de travailler avec eux», explique Omar.
Leur relation est si spéciale avec la région et le monde oriental. La compagnie suisse a créé déjà plusieurs spectacles sur le monde arabe: Nil, Tarab (qui a fait l'ouverture du Bipod 2015), et prépare pour septembre « Beyrouth 1995 », inspiré de son voyage au Liban. La deuxième raison, c'est leur méthode. Omar précise : «Je veux m'en inspirer pour le solo, que je suis en train de créer. C'est très différent de ce que je fais habituellement. Je n'ai pas une "méthode" à proprement parler, mais j'aime éclater les différentes dimensions du corps humain pour le faire aller dans différentes directions. Le but de cette résidence, c'est aussi d'échanger des idées sur nos techniques.» Résultats dimanche soir.

Informations : Présentation publique dimanche 2 aout, à 18h, à la Bibliothèque nationale, Baakline.
https ://www.facebook.com/events/610541315754944

Danser le maqam... des lacs suisses aux montagnes du Chouf, à l'initiative de la compagnie de danse suisse 7273 et le chorégraphe libanais Omar Rajeh, coordinateur du projet Beit el-RaqsLa Suisse du Moyen-Orient? Cela fait longtemps que le Liban et la Suisse n'ont plus grand-chose en commun. Un rêve, des infimes similitudes et, peut-être, cette passion partagée du «Maqam» entre la...

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