Rechercher
Rechercher

Culture - Portrait

Gloria Gaynor, f(or)ever disco

La diva des 70's fêtera aujourd'hui vendredi 31 juillet ses quarante ans de carrière dans le cadre du Festival Ehdeniyat.

Gloria Gaynor.

Ils ne sont pas nombreux ceux qui auraient parié sur une telle longévité. Pourtant, 37 ans après la sortie de sa chanson I Will Survive, Gloria Gaynor est toujours là.
L'artiste américaine a connu la gloire planétaire à la fin de l'année 1978 avec ce single, au nom prédestiné. Placé en tête des charts pendant plusieurs mois, ce tube est instantanément devenu le symbole du disco. Le décalage entre l'aspect léger de la rythmique électronique et l'histoire d'une rupture sentimentale douloureuse qui n'en finit pas a fait de Gloria Gaynor une icône féministe. Une femme qui lutte envers et contre tout. Il suffit d'entendre une seule fois cette mélodie dont la cadence s'emballe progressivement, pour que la chanson reste gravée dans les mémoires.

L'industrie de la musique ne s'y est d'ailleurs pas trompée. La chanson a été réinterprétée par des dizaines de chanteurs et de groupes plus ou moins inspirés au fil des dernières décennies. Que ce soit Diana Ross avec sa chaleur soul et une musique dance osée, le groupe Cake avec son effronterie rock – le chanteur John McCrea ne se gênera pas pour modifier quelques paroles –, plus récemment, la version sensuelle et kitschissime de Haifa Wehbé, Adra Ayeesh (2010), ou encore Antony & the Johnsons et sa voix débordante d'émotions. Chacun s'est réapproprié le tube de Gloria Gaynor à sa manière.

Mais sans ce one-shot miraculeux – I Will Survive était initialement une face B, autrement dit une chanson qui allait être enterrée – la diva serait-elle encore sur scène aujourd'hui ? Issue d'une famille modeste, Gloria Fowles était au départ la chanteuse des Soul Satisfiers à la fin des années 60. Mais c'est en 1975, avec le succès de Never can say goodbye (une reprise des Jackson Five), que la chanteuse acquiert une vraie notoriété, surtout dans les discothèques new-yorkaises. Après l'énorme succès de son album, Love Tracks, elle continue d'écrire et de se produire, mais s'efface avec la mode du disco qui prend fin.

Gloria Gaynor revient sur le devant de la scène en 1983 avec la chanson I am what I am, hymne gay dont les paroles sont un véritable appel à sortir du placard. « Je suis ce que je suis, je ne veux pas de louanges, je ne veux pas de pitié », chantait alors la reine des 70's. La chanteuse américaine à la voix puissante n'a jamais plus connu de succès aussi massif, mais elle est restée fidèle à elle-même, persévérante même à 65 ans. Elle continue toujours ses tournées pour les nostalgiques des années Saturday Night Fever. Envers et contre tout, nul doute qu'elle et son disco survivront encore longtemps.

 

Lire aussi
« I Will Survive », une battante et une survivante

Ils ne sont pas nombreux ceux qui auraient parié sur une telle longévité. Pourtant, 37 ans après la sortie de sa chanson I Will Survive, Gloria Gaynor est toujours là.L'artiste américaine a connu la gloire planétaire à la fin de l'année 1978 avec ce single, au nom prédestiné. Placé en tête des charts pendant plusieurs mois, ce tube est instantanément devenu le symbole du disco. Le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut