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Le trafic reprend difficilement à l'aéroport de Rome après un incendie

Le trafic a difficilement repris mercredi à l'aéroport de Fiumicino, le plus grand de Rome, où de nombreux vols subissaient dans la soirée des retards importants après un incendie ayant contraint les autorités à suspendre temporairement les décollages.

"Les opérations ont repris à Fiumicino", avec le départ d'un vol pour Ancône (est de l'Italie), a annoncé peu avant 15h00 GMT la compagnie italienne Alitalia sur Twitter.
Mais dans la soirée, le trafic était loin d'avoir retrouvé la normalité, de nombreux vols accusant des retards atteignant plus de quatre heures, selon le témoignage à l'AFP d'une touriste française, Lise, en attente depuis plus de deux heures de son vol pour Paris.
Un vol pour Amsterdam qui devait décoller à 17H40 (15H40 GMT) n'avait toujours pas quitté la piste vers 22H30 (20H30 GMT), selon cette touriste.

L'incendie, qui s'est déclenché dans une pinède à proximité des pistes de l'aéroport, est pourtant sous contrôle depuis la fin de l'après-midi, ont indiqué les pompiers dans un communiqué.
Le feu s'était déclenché dans plusieurs endroits d'une forêt de pins voisine de l'aéroport et l'épaisse fumée se dégageant avait contraint l'autorité aéroportuaire à suspendre tous les décollages, avant que la situation ne revienne progressivement à la normale, selon l'Autorité de l'aviation civile italienne (Enac).
Les multiples départs de feu ont vite incité les autorités à envisager un incendie volontaire, et le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano a confirmé mercredi soir l'ouverture d'une enquête.
Au moins six équipes de pompiers, en plus de celles de l'aéroport, sont intervenues pour lutter contre cet incendie, selon un communiqué des pompiers.
Deux avions Canadair et deux hélicoptères spécialisés dans la lutte anti-incendie ont également été mobilisés.

L'activité de l'aéroport de Rome-Fiumicino avait déjà été sérieusement perturbée début mai par un incendie dans le terminal 3, obligeant à une réduction de près de 40% des vols pendant des semaines.
Cette situation a provoqué la colère d'Alitalia qui a menacé, dans un communiqué publié peu avant l'annonce de cette nouvelle perturbation du trafic à Fiumicino, de gagner des cieux plus cléments.
Dans ce communiqué, la compagnie italienne - dans laquelle la compagnie émiratie Etihad a pris 49% du capital - avertit que, faute d'investissements suffisants, elle abandonnera l'escale romaine, pourtant son principal "hub" où elle assure 50% du trafic à elle seule.
Au passage, elle réclame aussi quelque 80 millions d'euros pour compenser les milliers de vols annulés après l'incendie au terminal 3.

Mais au-delà de cet incident, "l'aéroport de Fiumicino n'est toujours pas une infrastructure adéquate pour servir de +hub+ à une compagnie qui a les ambitions que nous avons", a déclaré sa directrice-générale, Silvana Cassano, citée dans un communiqué.
Les problèmes de Fiumicino sont le résultat d'années et d'années d'investissements et de planifications inadéquats et sont désormais structurels, a-t-elle ajouté.
Et de conclure: "si Fiumicino continue à miser sur les compagnies low cost et de médiocres services, Alitalia sera contrainte de se déplacer ailleurs pour assurer son développement".

Le trafic a difficilement repris mercredi à l'aéroport de Fiumicino, le plus grand de Rome, où de nombreux vols subissaient dans la soirée des retards importants après un incendie ayant contraint les autorités à suspendre temporairement les décollages."Les opérations ont repris à Fiumicino", avec le départ d'un vol pour Ancône (est de l'Italie), a annoncé peu avant 15h00 GMT la...