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Sport

Mieux placée, la Chine confiante dans sa désignation

Forte de son expérience olympique, de l'influence de son régime autoritaire et du projet ambitieux de sa candidature, Pékin, seule en lice avec Almaty, paraît la mieux placée pour décrocher l'organisation des Jeux d'hiver 2022. « L'odyssée est lancée ! » avait écrit samedi dernier, visiblement optimiste, l'agence Chine nouvelle avant la désignation officielle par le CIO de la future ville hôte, demain à Kuala Lumpur. La Chine n'a jamais accueilli les JO d'hiver. Pékin pourrait donc devenir la première ville à avoir obtenu à la fois les Jeux d'été et d'hiver.
Avec une organisation quasi parfaite et un budget faramineux, les premiers Jeux olympiques en Chine – Pékin 2008 – avaient permis au géant asiatique d'étaler sa puissance. Comme il y a sept ans, la capitale peut compter sur la puissance financière et l'appui d'un régime à parti unique, qui se targue d'un soutien populaire massif pour cette candidature. Selon un sondage, Pékin 2022 est soutenu par 88 % des habitants de Pékin et 92 % des Chinois. Pékin formera un tandem avec la ville-préfecture de Zhangjiakou, à 200 kilomètres au nord-ouest, dans la province du Hebei, pour se partager les épreuves. Le plus haut responsable de cette province vient de tomber pour corruption, mais cela ne devrait pas pénaliser la candidature chinoise. Le budget annoncé de 3,06 milliards de dollars semble raisonnable, la candidature chinoise assurant limiter la facture en recyclant des sites des JO de 2008, comme le Nid d'oiseau (stade olympique) pour les cérémonies d'ouverture et de clôture. Les sports de glace se dérouleront dans le centre de Pékin, le ski alpin, le bobsleigh, le skeleton et la luge se tiendront eux à Yanqing, dans la banlieue de la capitale. Zhangjiakou accueillera le reste.
Ce projet très éclaté rend cruciale la question du transport et sous-entend des coûts réels plus élevés. Le budget annoncé n'inclut pas les nouvelles infrastructures nécessaires, dont le TGV en cours de construction entre Pékin et Zhangjiakou, qui doit réduire à 50 minutes le déplacement, contre plus de trois heures actuellement. Les médias d'État chinois ont estimé son coût à 5 milliards de dollars.
(Source : AFP)

Forte de son expérience olympique, de l'influence de son régime autoritaire et du projet ambitieux de sa candidature, Pékin, seule en lice avec Almaty, paraît la mieux placée pour décrocher l'organisation des Jeux d'hiver 2022. « L'odyssée est lancée ! » avait écrit samedi dernier, visiblement optimiste, l'agence Chine nouvelle avant la désignation officielle par le CIO de la future...

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