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Liban

Hassan Khalil : Il n’est dans l’intérêt de personne que la stabilité politique soit ébranlée

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, lors du meeting du mouvement Amal à Maroun el-Ras. Photo Ani

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil (mouvement Amal de Nabih Berry), a estimé hier qu'il n'est dans l'intérêt d'aucune partie que soit ébranlée la situation politique et sécuritaire, et que le pays aille à sa perte avec la chute des institutions. Il a appelé à la préservation d'un minimum d'entente politique interne, la normalisation du travail institutionnel et l'élection rapide d'un nouveau président de la République.
C'est au cours d'un meeting de commémoration à Maroun el-Rass, au Liban-Sud, que le haut responsable au sein du mouvement Amal s'est ainsi exprimé. « Il n'est dans l'intérêt d'aucune partie que le pays aille à sa perte avec la chute de ses institutions et que soit ébranlée la stabilité sécuritaire qui était restée une caractéristique du pays jusque-là, a-t-il dit. Il n'est aussi de l'intérêt de personne que soit ébranlée la situation politique qui a résulté du dialogue entre les forces politiques. Un dialogue à la mise en place duquel a contribué le président Berry et qui demeure une note d'espoir non seulement au Liban, mais à l'échelle régionale », a poursuivi le ministre Hassan Khalil.
« Nous devons remettre un peu d'ordre en préservant la nation et ses institutions politiques, dans l'intérêt national, a-t-il encore souligné. Que personne ne croie que le monde nous attend et que les accords régionaux et arabes mis en place par les grandes nations sont liés à ce qui va se dérouler au Liban », a-t-il noté, dans une mise en garde à ses adversaires politiques. M. Hassan Khalil a estimé qu'il n'est pas raisonnable « de se suicider ainsi » en paralysant le Parlement, parce qu'on n'a pas réussi à élire un président de la République.
Évoquant le dossier des ordures ménagères, le ministre des Finances a déploré que l'État n'ait pas réussi à trouver de solution à cette simple affaire, alors que les institutions fonctionnent encore.
« Comment pourrons-nous alors faire face aux défis économiques, financiers, sociaux et sécuritaires, si nous coulons le travail institutionnel ? » a-t-il demandé. Et de faire part de « sa foi dans ce pays » où toutes les forces politiques, dans leur diversité, et les différentes communautés religieuses doivent pouvoir vivre ensemble. « Cette nation est capable de se relever. Nous nous devons de la protéger », a-t-il conclu.

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil (mouvement Amal de Nabih Berry), a estimé hier qu'il n'est dans l'intérêt d'aucune partie que soit ébranlée la situation politique et sécuritaire, et que le pays aille à sa perte avec la chute des institutions. Il a appelé à la préservation d'un minimum d'entente politique interne, la normalisation du travail institutionnel et l'élection...

commentaires (3)

"Hassîne a estimé qu'il n'est pas raisonnable de se suicider ainsi en paralysant le Parlement, parce qu'on n'a pas réussi à élire un président de la République." ! Mais non, äïynîîîh ! Plutôt, il n'est pas raisonnable de se suicider ainsi en n'élisant pas un Président de la République, parce qu'on a paralysé le parlement !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 54, le 27 juillet 2015

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Commentaires (3)

  • "Hassîne a estimé qu'il n'est pas raisonnable de se suicider ainsi en paralysant le Parlement, parce qu'on n'a pas réussi à élire un président de la République." ! Mais non, äïynîîîh ! Plutôt, il n'est pas raisonnable de se suicider ainsi en n'élisant pas un Président de la République, parce qu'on a paralysé le parlement !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 54, le 27 juillet 2015

  • COMME ELLE EST... CETTE SIMULACRE DE STABILITÉ... AU PROFIT DES UNS... AU DÉTRIMENT DES AUTRES... N'EST-CE PAS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 45, le 27 juillet 2015

  • C'est surtout dans son intérêt, "propre" à lui !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 31, le 27 juillet 2015

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