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Nos Lecteurs ont la Parole - Élie Michel NASARD

À propos du courrier « Comme un ruban de Möbius »

En assumant que l'auteure du courrier publié le 11 juillet et titré « Comme un ruban de Möbius » soit de bonne foi, rien de plus facile que de généraliser, en accusant tout le monde de tous les maux, sans jamais choisir un sujet bien déterminé, et d'en commenter des points précis, de manière savante, cartésienne et convaincante.
Dans le texte en question, trois points particuliers m'ont attiré l'attention et que je vais commenter sommairement comme suit :
Le premier est celui où notre assemblée nationale est invitée à se réunir dans les plus brefs délais, afin d'élire un président, et ce alors que l'auteure reconnaît l'illégalité de ladite assemblée, vu qu'elle s'est autoprorogée à deux reprises, et que, par conséquent, elle ne représente plus le peuple. Au lieu de placer la charrue devant les bœufs, n'aurait-il pas été plus logique de commencer par le commencement, en réclamant une nouvelle loi électorale moderne, basée sur la proportionnelle, de procéder aux élections selon cette loi, et à ce moment-là d'inviter le Parlement à élire un président et non pas avant ?
Ensuite, le texte souhaite un nouveau président neutre. Neutre entre qui et qui ou quoi et quoi SVP ? Serait-ce entre le bien et le mal, entre la vérité et le mensonge ou l'imposture, entre la probité et la corruption, ou entre l'indépendance et la vassalité ? Si c'est entre les deux principaux courants qui se disputent le pays, sans aucun doute l'un d'eux a tort et il est coupable de vassalité, pour ne pas dire plus. Dans un simple raisonnement mathématique, nous aboutirions alors à la conclusion suivante : la neutralité, dans ce cas-là, nous produirait un président à moitié vassal. Morale de l'histoire : ou on est honnête ou on ne l'est pas, car évidemment on ne peut pas être demi-honnête et demi-traître à la fois. N'avons-nous pas suffisamment enduré des présidents imposés par l'étranger, et qui, par conséquent, ne représentaient que les intérêts de leurs maîtres-tuteurs, au lieu d'élire un candidat qui puisse prouver qu'il représente réellement le peuple, du moins beaucoup plus que ses concurrents, tout en étant reconnu pour son intégrité ? Naturellement, la formule idéale serait le vote du peuple au suffrage universel, en usage dans toutes les démocraties.
Enfin, avant de réclamer la neutralité du Liban, que ferons-nous des quelque 1,7 million de réfugiés palestino-syriens installés sur notre territoire et de la partie encore occupée des fermes de Chebaa? Ne serait-il pas beaucoup plus logique de régler ces problèmes avant ? Sinon, c'en serait fait du Liban, car alors l'implantation de ces réfugiés serait définitive et ainsi il ne nous resterait plus qu'à émigrer, afin de leur céder notre place. Nous aurions alors droit aux vifs remerciements des sionistes et de leurs alliés de l'Otan (particulièrement les Américains), parce que nous aurions alors réalisé leur vieux rêve si cher et pour lequel ils combattent depuis des décennies de toutes leurs forces.

Élie Michel NASARD

En assumant que l'auteure du courrier publié le 11 juillet et titré « Comme un ruban de Möbius » soit de bonne foi, rien de plus facile que de généraliser, en accusant tout le monde de tous les maux, sans jamais choisir un sujet bien déterminé, et d'en commenter des points précis, de manière savante, cartésienne et convaincante.Dans le texte en question, trois points particuliers...

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