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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

La visite, aujourd’hui, du ministre italien des AE axée sur le terrorisme

Au lendemain de l'explosion qui a visé le consulat italien au Caire, des mesures draconiennes sont prévues pour la visite à Beyrouth, aujourd'hui, du ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni.
Au lendemain de l'esclandre entre le Premier ministre, Tammam Salam, et le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, la question est de savoir ce que pourront bien dire les responsables libanais à leur hôte italien, après la publication également par le quotidien britannique à grande circulation, The Independant, de la photo du député aouniste, Hikmat Dib, en prise avec les soldats de l'armée. Il s'agit donc de savoir si le ministre italien aura droit à deux versions, l'une livrée par M. Salam et l'autre par M. Bassil, d'autant que M. Gentiloni est bien informé de la situation par son ambassadeur au Liban. Il est également conscient de la priorité que constitue l'élection d'un chef d'État, après une vacance qui aura duré 415 jours. Également parmi les priorités qui seront évoquées par le responsable italien, dont le pays est membre du Groupe international d'aide au Liban, les moyens d'aider les Libanais à faire face aux débordements de la crise syrienne, dont l'importation du terrorisme sur le sol libanais. Selon des sources diplomatiques, les entretiens de M. Gentiloni avec les responsables seront axés sur l'échange et la coordination en matière de renseignement, pour faire face au terrorisme qui commence à toucher l'Italie en Égypte.
M. Gentiloni évoquera également la question de l'armement de la troupe et les aides logistiques, ainsi que la formation à assurer à des officiers libanais, notamment en vue de mettre un terme à la présence, dans le jurd de Ersal, d'organisations terroristes qui n'ont cessé de s'en prendre à l'armée postée à la frontière. Des attaques qui auraient pour objectif l'infiltration d'éléments jihadistes dans les villages frontaliers, chrétiens et chiites.
Ainsi, la question du terrorisme sera-t-elle en tête de l'ordre du jour de la visite du responsable italien, dont le pays commence à sérieusement s'inquiéter pour ses intérêts, que ce soit au Liban ou en Libye.

Au lendemain de l'explosion qui a visé le consulat italien au Caire, des mesures draconiennes sont prévues pour la visite à Beyrouth, aujourd'hui, du ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni.Au lendemain de l'esclandre entre le Premier ministre, Tammam Salam, et le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, la question est de savoir ce que pourront bien dire les...

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