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Liban

Geagea : Cessez de vous lamenter sur le sort des chrétiens...

Le président des FL, en compagnie de son épouse, Sethrida Geagea, au dîner, dimanche.

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a appelé « ceux qui se lamentent sur le sort des chrétiens au Liban et en Orient (...) » à « cesser de se plaindre », estimant que ce genre de discours sur les chrétiens est devenu un moyen de propagande visant à « apeurer » ces derniers.
« Des armées et des empires sont passés au Liban, et ils ont tous fini par s'en retirer. Les chrétiens, eux, sont restés », a indiqué M. Geagea, dimanche, au cours du dîner annuel de la section FL de Aley.
« Je ne suis pas d'accord, sur ce plan, avec mon ami le député Walid Joumblatt lorsqu'il dit que les chrétiens et les druzes sont devenus comme des "Peaux-Rouges" au Liban. J'espère qu'ils resteront actifs et pourront préserver leur avenir », a-t-il indiqué.
« La situation du Liban est bonne et stable, a déclaré M. Geagea. Dieu a voulu que ce petit pays jouisse d'une vie normale en dépit du fait que la région est en flammes. Certains pays arabes comme la Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye sont quasi morcelés, et d'autres subissent des attentats et des attaques. Tout cela prouve que le Liban n'est pas une création de Sykes-Picot, mais existe dans l'histoire », a affirmé Samir Geagea.
Il a salué dans ce cadre « toutes les parties du 8 et du 14 Mars, dans la mesure où la situation stable dont bénéficie le Liban au milieu de tout ce qui se produit autour est due à leur volonté commune ». « La situation pourrait être plus stable et meilleure si certains ne s'étaient pas mêlés des problèmes de la région, notamment en Syrie ou au Yémen, entraînant avec eux le Liban », a-t-il cependant relevé.
Déplorant les attaques lancées par certains au Liban contre l'Arabie saoudite, le président des FL s'est demandé : « Qu'a fait l'Arabie de mauvais contre le Liban pour l'attaquer ? Il ne faut pas ébranler les relations libano-saoudiennes, ni mettre en danger les intérêts des Libanais en Arabie et dans le Golfe dans l'intérêt de l'Iran », a-t-il souligné.
Pour Samir Geagea, il y a toutefois « un aspect positif, c'est que les institutions du Liban sont stables ». « Il faut construire sur cela pour avancer, d'où notre revendication concernant la nécessité d'adopter une nouvelle loi électorale et la loi sur le recouvrement de la nationalité pour les descendants d'émigrés, a-t-il noté. Il faut régler le problème à l'intérieur de la maison libanaise. Il est malheureux que la situation au Liban reste telle quelle, aussi molle et nébuleuse », a-t-il ajouté.
M. Geagea a appelé les parties « au rapprochement afin de parvenir à un minimum vital d'entente interne et d'éviter au Liban les retombées de ce qui se produit dans la région ».
Il a enfin mis l'accent sur la nécessité d' « intégrer des partis, notamment les FL, dans la mesure où l'on ne peut imaginer une politique nationale sans partis ». « La politique ne peut pas reposer sur des personnalités politiques puisqu'une voix seule ne compte pas sur 128 sous la coupole du Parlement. Nous avons besoin de partis et de grands rassemblements politiques disposant d'une vision globale des choses. Les blocs politiques sont des moyens de pression pour réaliser des projets politiques », a-t-il conclu.
Par ailleurs, Samir Geagea a reçu hier à Maarab l'ambassadeur de France, Patrice Paoli, en visite d'adieu, en présence du responsable du département des affaires extérieures au sein des FL, Pierre Bou Assi.
Il a également reçu le président de la Gauche démocratique, l'ancien député Élias Atallah, une délégation de l'association « La fassad » et une autre de l'académie « Back to Roots ».

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a appelé « ceux qui se lamentent sur le sort des chrétiens au Liban et en Orient (...) » à « cesser de se plaindre », estimant que ce genre de discours sur les chrétiens est devenu un moyen de propagande visant à « apeurer » ces derniers.« Des armées et des empires sont passés au Liban, et ils ont tous fini par s'en...

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