Le bloc parlementaire de la Fidélité à la résistance représentant le Hezbollah a fait assumer hier la responsabilité de la crise politique et des blocages au courant du Futur et à ses alliés.
Lors d'une réunion, les membres du bloc ont examiné la crise politique dans le pays et évoqué les moyens susceptibles de sortir de l'impasse afin de redynamiser l'action du gouvernement et le travail parlementaire.
À l'issue de la réunion, les députés ont publié un communiqué dans lequel ils ont accusé le courant du Futur et le 14 Mars en général de pousser le pays au bord du gouffre. « La pratique du monopole du pouvoir et de la marginalisation des partenaires de la nation exercée par le courant du Futur et leurs alliés durant de longues années continue de miner l'État, paralysant ses institutions et poussant ceux qui subissent des injustices à réclamer haut et fort leurs droits », souligne le texte du communiqué. Selon les membres du bloc, ce n'est autre que la mauvaise application des accords de Taëf qui a conduit à cette situation. Ils ont ainsi dénoncé « l'arbitraire » dans l'application des réformes et « le renoncement par le courant du Futur et ses alliés aux relations privilégiées avec la Syrie, pavant ainsi la voie à l'infiltration des islamistes au Liban dans le seul but de la déstabiliser ».
« La campagne que mènent certains contre le mouvement initié par le Courant patriotique libre et contre ses prises de position ne pourra pas détourner l'attention des Libanais des motifs politiques qui ont fini par pousser le CPL à enclencher son mouvement de contestation », poursuit le texte dans une justification de la fronde aouniste. Et le bloc parlementaire de renouveler son appui au CPL « au nom de l'intérêt du pays qui réside dans un partenariat réel », précise le texte. Les députés ont appelé toutes les parties au dialogue afin de « pouvoir rectifier le tir et œuvrer à la redynamisation des institutions ».
Les députés du Hezbollah ont rappelé qu'en cas de vacance à la présidence de la République, la responsabilité est transmise « provisoirement » au Conseil des ministres « qui doit s'engager à respecter le mécanisme selon le principe de l'entente dans la prise de décision pour respecter l'équilibre ».
Les membres du bloc ont enfin estimé que la paralysie du travail législatif et de la fonction de contrôle du Parlement a nui aux intérêts du pays et des citoyens, ainsi qu'à la productivité du gouvernement, « rendant encore plus complexe la crise de la vacance présidentielle ».
Liban
Le bloc de la Fidélité à la résistance se déchaîne contre le courant du Futur
OLJ / le 10 juillet 2015 à 01h33
commentaires (4)
Sauf à s'aligner sur 1 position illustrée par ce "bloc" qui tonne pour Rien, il apparaît urgent de suggérer sans mollir à ce héZébbb 1 aggiornamento et 1 fatwa en sus en ce sens ! Quant au 14 Mars Sain, qui pourrait lui reprocher Svp d'éprouver de la répugnance à prendre langue avec une bande "divine" qui still lui signifie que son but last et ultime, nonobstant d'éventuels accommodements, reste de l'effacer de l'Est méditerranéen ? Soit dit en passant, ce fakkîhisme puéril occupant le landerneau, illustre 1 fois de + le contresens du parlementarisme, dès lors que "son peuple" hisse par 1 "vote" au pouvoir des ennemis patentés de la démocratie pareils. Like avec Hitler ! On attend avec curiosité leurs commentaires puînés, sur la légitimité de ces "manifestations" Courant d’Air matamoresques à 2 piastres trouées. Ceci ne signifie point qu'il faille prendre 1 initiative qui, en étranglant ce héZébbb, étoufferait le fragile espoir qui pourrait subsister d'éviter l'irréparable ! Surtout que since leurs massacres d’à côté, on décèle certains signes fébriles, ténus certes, mais vaguement prometteurs dans les déclarations pathétiques de ce "bloc". C'est ainsi qu'on fait état de leur tentation, eux qui, après s'être imposé dans ce processus levantin, songeraient ; en théorie ; à ne + envisager leur violence que comme une option parmi d'autres. Et même à s'accommoder de "contacts!" avec le diable : ce Futur donc du 14 Mars. Mais là, c’est encore le rêve d’1 toute autre histoire….
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
13 h 01, le 10 juillet 2015