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Moyen Orient et Monde - Nucléaire iranien

La Maison-Blanche n’exclut pas que les négociations se poursuivent au-delà de la date butoir

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, aux côtés du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Joe Klamar/AFP

La Maison-Blanche n'a pas exclu hier que les négociations internationales sur le programme nucléaire iranien en cours à Vienne se poursuivent au-delà de la date butoir d'aujourd'hui.
« Je dirais que c'est tout à fait possible », a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, interrogé sur un possible « glissement » du calendrier par rapport à cette échéance.
Les négociations entre les grandes puissances et l'Iran ont buté hier sur des questions « décisives », malgré la présence à Vienne de tous les chefs de la diplomatie, censés donner une impulsion finale pour arracher un compromis historique sur le nucléaire. Le scénario d'un « échec » ne peut être exclu, a même déclaré une source diplomatique allemande, prononçant un mot quasi tabou jusqu'ici. « Nous n'y sommes pas encore. Nous ne devrions pas sous-estimer le fait que d'importantes questions ne sont pas réglées. S'il n'y a pas de mouvement concernant ces questions décisives, un échec ne peut être exclu », a déclaré cette source. Les grandes puissances et l'Iran tentent de solder un des contentieux les plus lourds des relations internationales de la dernière décennie. Le but de l'accord recherché est de placer le programme nucléaire iranien sous étroit contrôle en échange d'une levée des sanctions contre l'économie iranienne.
Les chefs de la diplomatie du groupe P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, Chine, Russie, France et Allemagne) et l'Iranien Mohammad Javad Zarif se sont tous retrouvés autour de la même table hier, pour la première fois depuis dix jours. Ces grandes retrouvailles entre ministres succédaient à une plénière entre chefs de la diplomatie du P5+1 dans la matinée. Ces derniers se sont clairement donné le mot pour mettre un coup de pression finale sur l'Iran, affirmant à tour de rôle que le « temps était venu » de conclure.

« Derniers choix difficiles »
Les grandes puissances et l'Iran sont censés parvenir à une conclusion aujourd'hui, mais, dans l'histoire de cette négociation hors norme, aucune date butoir n'a jamais été respectée. Un officiel iranien n'a pas exclu d'aller au-delà, y compris après le 9 juillet, date à laquelle un accord doit être présenté au Congrès américain pour que celui-ci mette en œuvre son « droit de regard ». Au-delà du 9, le début de la mise en œuvre d'un accord prendrait au minimum deux mois.
Les négociations butent sur les mêmes points-clés depuis des mois, essentiellement la question des sanctions. Téhéran veut une levée substantielle et rapide des sanctions, quand le P5+1 insiste sur un processus progressif et réversible au cas où Téhéran ne tiendrait pas ses engagements. « Sur certaines questions, les lignes rouges de chaque partie se sont plutôt rapprochées, et sur d'autres il y a toujours des problèmes », a déclaré un officiel iranien sous le couvert de l'anonymat. C'est aux ministres de faire « les derniers choix difficiles », a-t-il assuré, alors que les experts et diplomates ont travaillé d'arrache-pied ces derniers jours pour essayer de régler ce qui pouvait l'être à leur niveau. « Ce sont toujours les derniers mètres d'un marathon qui sont les plus difficiles, mais les plus importants aussi », a déclaré le Français Laurent Fabius lors d'une suspension des négociations, qui devaient reprendre dans la soirée.
(Source : AFP)

La Maison-Blanche n'a pas exclu hier que les négociations internationales sur le programme nucléaire iranien en cours à Vienne se poursuivent au-delà de la date butoir d'aujourd'hui.« Je dirais que c'est tout à fait possible », a déclaré Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, interrogé sur un possible « glissement » du calendrier par rapport à cette...

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