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Liban

Aoun : « C’est notre survie qui est en jeu »

« Nous ne mendions pas nos droits. La présidence de la République et le commandement de l’armée sont menacés », a affirmé Michel Aoun.

Après avoir annoncé, vendredi soir, les préparatifs d'une mobilisation populaire contre la politique du gouvernement, le chef du bloc parlementaire de la Réforme et du Changement, Michel Aoun, a expliqué le lendemain, samedi, devant une délégation populaire du Liban-Sud, les motifs de son mouvement.
« Ce qui se passe aujourd'hui au gouvernement et, avant cela, la prorogation du mandat de la Chambre ont un double objectif : contrôler la décision de l'exécutif et hisser aux postes chrétiens des personnalités censées nous représenter. Ils agissaient de la sorte avec la présidence de la République et le commandement de l'armée. Ils essaient aujourd'hui de grignoter les prérogatives présidentielles », a-t-il dit.
Il a mis l'accent sur l'importance de ces postes « dans le processus de réforme et de changement », avant d'accuser ses détracteurs de « tenter de manipuler les prérogatives du chef de l'État parce qu'ils redoutent notre arrivée à la tête de la République ». Selon lui, « l'accession à la magistrature suprême d'un président fort et représentatif au niveau chrétien est de nature à compenser l'affaiblissement des compétences présidentielles après la conclusion de l'accord de Taëf ».
Le discours du général Aoun devant ses visiteurs était articulé autour du fait que ses détracteurs « veulent à tout prix empêcher l'arrivée d'un tel président ». « En Orient, ils liquident les chrétiens à coups d'épée, et, ici, c'est à travers la politique », s'est-il indigné. « Nous avons le sentiment d'être colonisés. Malheureusement, ce sont le courant du Futur et le 14 Mars qui agissent de la sorte avec nous et qui se comportent comme s'ils possédaient le pays », a poursuivi le chef du CPL, avant de rappeler que le dialogue avec le courant du Futur, « entamé en 2005, n'a toujours rien donné, contrairement à celui engagé avec le Hezbollah ».

« Notre problème principal au Liban n'est pas d'ordre
socio-économique. C'est notre survie qui est en jeu et nous ne pouvons plus tolérer ce qui se passe », a-t-il martelé avant de s'étendre sur les lacunes de la loi électorale, qui « font que les chrétiens sont en permanence élus par des voix mahométanes ». « Nous ne mendions pas nos droits. La présidence de la République et le commandement de l'armée sont menacés. Pire encore : ils poussent l'effronterie jusqu'à m'accuser d'entêtement et de provoquer les problèmes. Ils prétendent que je veux nommer le commandant de l'armée et devenir président. Mais non ! Je veux rétablir les prérogatives présidentielles et parvenir à une loi électorale juste », a expliqué le général Aoun. Et d'ajouter : « De toute façon, si je suis la personne qui représente les chrétiens, quel mal y a-t-il si je brigue la présidence de la République ? »
Il a expliqué l'importance du référendum auquel il a appelé, précisant qu'il est en cours et qu'il portera sur un échantillon de 6 400 personnes, avant de s'en prendre au chef du gouvernement, Tammam Salam, l'accusant de s'être « enfui » du Conseil des ministres, jeudi, « pour pouvoir faire passer le décret débloquant les fonds permettant aux agriculteurs et aux industriels d'exporter leurs produits ». « Ce décret a besoin de la signature de la présidence de la République, représentée par 24 ministres », a estimé Michel Aoun.

Après avoir annoncé, vendredi soir, les préparatifs d'une mobilisation populaire contre la politique du gouvernement, le chef du bloc parlementaire de la Réforme et du Changement, Michel Aoun, a expliqué le lendemain, samedi, devant une délégation populaire du Liban-Sud, les motifs de son mouvement.« Ce qui se passe aujourd'hui au gouvernement et, avant cela, la prorogation du mandat de...

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Le poujadisme orangiste est dans l'air. Pour ne s’en tenir qu'à ces temps derniers, il y eut entre autres l’expertise des spécialistes boSSfaïràrieNiques consacrée à la can(r)tonisation du pays, et l’avis négatif exprimé par ces mêmes maronitiques coinniques sur les Printanières des Sunnites "arabisés". Il n'échappera à nobody que l'1 comme l'autre renvoient à 1 même problématique, celle de l'opposition à toute ouverture d’esprit et donc le repli fanatique ! Voici donc ces patitionnistes, uuuft, sectaires Religio-regionalistes, qui s'exténuent à vouloir fractionner pour mieux protéger derrière des frontières mentales leurs petits apanages, menues singularités, manièèères indigènes et leurs "précieux" apports cultureux au lieu de les jeter en plein vent pour les faire 1 peu germer. Obsédés par leur identité sectaire donc, et détenteurs jaloux d'1 patrimoine archaïque qui ne serait pas de l'humanité mais de leur chef-lieu de Caza montagnard. Et "paranos", puisque se décrivant ; yâââï ; comme brimés, entravés et finalement étouffés par ceux de nulle part (Palestiniens et Syriens…. sunnîîîtes + les 14 Sains !) ; yîîîh ; (Futurîîîstes), et font irrésistiblement penser à la célèbre : "Je préfère ma sœur à ma cousine, ma cousine à ma voisine et ma voisine à l'étrangère.", dont on sait que c'est le Malfaisant bigaradier qui l'aurait énoncée en 1er ! Ou même aux charlatans et imbéciles heureux qui sont "si fièèèrs d’être nés quelque part dans 1 campagnard bled quelconque pareil." !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 15, le 06 juillet 2015

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Commentaires (1)

  • Le poujadisme orangiste est dans l'air. Pour ne s’en tenir qu'à ces temps derniers, il y eut entre autres l’expertise des spécialistes boSSfaïràrieNiques consacrée à la can(r)tonisation du pays, et l’avis négatif exprimé par ces mêmes maronitiques coinniques sur les Printanières des Sunnites "arabisés". Il n'échappera à nobody que l'1 comme l'autre renvoient à 1 même problématique, celle de l'opposition à toute ouverture d’esprit et donc le repli fanatique ! Voici donc ces patitionnistes, uuuft, sectaires Religio-regionalistes, qui s'exténuent à vouloir fractionner pour mieux protéger derrière des frontières mentales leurs petits apanages, menues singularités, manièèères indigènes et leurs "précieux" apports cultureux au lieu de les jeter en plein vent pour les faire 1 peu germer. Obsédés par leur identité sectaire donc, et détenteurs jaloux d'1 patrimoine archaïque qui ne serait pas de l'humanité mais de leur chef-lieu de Caza montagnard. Et "paranos", puisque se décrivant ; yâââï ; comme brimés, entravés et finalement étouffés par ceux de nulle part (Palestiniens et Syriens…. sunnîîîtes + les 14 Sains !) ; yîîîh ; (Futurîîîstes), et font irrésistiblement penser à la célèbre : "Je préfère ma sœur à ma cousine, ma cousine à ma voisine et ma voisine à l'étrangère.", dont on sait que c'est le Malfaisant bigaradier qui l'aurait énoncée en 1er ! Ou même aux charlatans et imbéciles heureux qui sont "si fièèèrs d’être nés quelque part dans 1 campagnard bled quelconque pareil." !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 15, le 06 juillet 2015

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