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Liban

Kobeissi : « Nul ne peut paralyser l’État pour un poste politique »

Le député Hani Kobeissi a mis en garde contre le chaos au Liban.

Député du mouvement Amal, Hani Kobeissi a critiqué implicitement hier le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, contestant le blocage auquel il a recours pour se faire élire à la tête de l'État et pour contraindre le Conseil des ministres à nommer, toutes affaires cessantes, un nouveau commandant en chef de l'armée, sachant que le mandat du général Jean Kahwagi n'expire qu'en septembre.
« Nous ne pouvons pas détruire le Liban pour un poste. Nous ne pouvons pas porter un coup à la stabilité du pays parce que nous briguons une fonction politique. Un tel comportement menace l'entité et l'État libanais. Il favorise le chaos que les fauteurs de troubles essayent d'étendre au Liban », a averti M. Kobeissi dans le discours qu'il a prononcé lors d'un meeting organisé par le mouvement Amal et la direction de la Sûreté générale à la mémoire d'un officier de la SG, le général Mohammad Rammal, au village de Doueir.
La cérémonie a eu lieu en présence du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, des députés – outre M. Kobeissi – Ayoub Hmayed, Abdellatif Zein et Ali Khreiss, ainsi que de plusieurs autres personnalités.
M. Kobeissi a mis en relief le fait que « des réseaux de renseignements essaient de provoquer des problèmes dans certains villages libanais, dans l'espoir de généraliser le chaos qui frappe la Syrie, l'Irak et l'Égypte, et de l'amener vers le Liban ». Après avoir mis en garde contre « la tension qui prévaut entre certains villages », il a estimé qu'à travers ces pays victimes de troubles, « ce sont les capacités des armées arabes et islamiques qu'on essaie de frapper ». « Il s'agit d'un acte qui est dans l'intérêt d'Israël. Aussi, nous ne pouvons pas permettre aujourd'hui de paralyser le pays pour un poste ou une fonction politique, quelle que soit la personne qui les réclame, qu'il s'agisse d'un ami ou pas », a-t-il insisté, s'indignant du chantage pratiqué dans ce cadre. « Nous devons tous, au contraire, œuvrer pour consolider la stabilité qui favorise une vie politique saine permettant de préserver les institutions de l'État », a souligné le député.

Député du mouvement Amal, Hani Kobeissi a critiqué implicitement hier le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, contestant le blocage auquel il a recours pour se faire élire à la tête de l'État et pour contraindre le Conseil des ministres à nommer, toutes affaires cessantes, un nouveau commandant en chef de l'armée, sachant que le mandat du général...

commentaires (3)

Au lieu de se plaindre et de jouer a la vierge effarouchée que ces messieurs fassent leur part du travail en convainquant leurs alliés, puisqu'ils sont ceux qui bloquent les institutions a ne plus le faire. Sinon, qu'ils se rallient au 14 Mars et fassent en sortent qu'ils y aient des élections présidentielles consensuelles et remettre le train sur les rails constitutionnellement! Pas plus difficile que ça!

Pierre Hadjigeorgiou

11 h 45, le 06 juillet 2015

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Commentaires (3)

  • Au lieu de se plaindre et de jouer a la vierge effarouchée que ces messieurs fassent leur part du travail en convainquant leurs alliés, puisqu'ils sont ceux qui bloquent les institutions a ne plus le faire. Sinon, qu'ils se rallient au 14 Mars et fassent en sortent qu'ils y aient des élections présidentielles consensuelles et remettre le train sur les rails constitutionnellement! Pas plus difficile que ça!

    Pierre Hadjigeorgiou

    11 h 45, le 06 juillet 2015

  • L'ABRUTISSEMENT ET L'HÉBÉTUDE... LE PEUVENT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 24, le 06 juillet 2015

  • Sacrés "figues" à bérets, yâââï, ces ex-déshérités new embourgeoisés !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 57, le 06 juillet 2015

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