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Tsipras encourage les Grecs à "prendre leur destin entre leurs mains"

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré, après avoir voté dimanche au référendum, que "personne ne pouvait ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses mains".

Visiblement décidé à chasser l'anxiété des indécis -- plus de 10% des électeurs -- à aller du côté du non, alors que oui et non sont au coude à coude dans les sondages, M. Tsipras est arrivé au bureau de vote particulièrement détendu et souriant, vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon gris. Sur son passage, de nombreuses personnes criaient "oxi" (non), en signe d'encouragement.

Il a voulu plaisanter avec la nuée de photographes, les ravissant en finissant de cacheter son enveloppe hors de l'isoloir, et posant quelques instants, hilare, avec un grand sourire avant de lâcher le bulletin dans l'urne, qu'il a tapotée par deux fois en signe familier d'encouragement.

Le référendum vise à répondre oui ou non aux dernières propositions financières des créanciers de la Grèce, posée le 25 juin sur la table des négociations. Ce texte est caduc, le programme d'aide à la Grèce s'étant achevé le 30 juin sans qu'un accord soit trouvé, mais M. Tsipras semble persuadé que les négociations, sur la base de l'avis du peuple, pourraient reprendre à tout moment.
Mais les créanciers ont durci l'enjeu, assurant que le vote de dimanche équivalait à dire oui ou non à l'Europe, répandant la crainte parmi des électeurs déjà éprouvés par la fermeture des banques qui s'est abattue sur le pays lundi dernier, pour éviter une panique bancaire.

M. Tsipras a donc tenté de faire passer aux électeurs son propre "optimisme", se disant "confiant que demain, nous ouvrirons un chemin pour tous les peuples d'Europe, une voie de retour aux valeurs fondatrices de la démocratie et de la solidarité en Europe, en envoyant un message fort de volonté non seulement de rester en Europe mais de vivre avec dignité en Europe".
"Aujourd'hui est un jour de fête et de joie", a-t-il assuré.

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré, après avoir voté dimanche au référendum, que "personne ne pouvait ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses mains".Visiblement décidé à chasser l'anxiété des indécis -- plus de 10% des électeurs -- à aller du côté du non, alors que oui et non sont au coude à coude dans les sondages, M....