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Liban - Sondage présidentiel

Le PNL dénonce « une diversion » visant à « prolonger la crise »

Le Parti national libéral (PNL) a critiqué hier la proposition du Courant patriotique libre (CPL) d'effectuer un sondage d'opinion pour débloquer l'échéance présidentielle.
« Ceux qui boycottent les séances pour élire un président de la République sont appelés (...) à se rendre à la Chambre pour que l'échéance ait lieu, au lieu de créer des diversions à l'aide d'un sondage d'opinion, lequel contribuera à la prolongation de la crise », a souligné le bureau exécutif du PNL dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de son chef, Dory Chamoun.
Pour le PNL, cette initiative « détourne les regards de l'essentiel sans avoir aucune influence, conformément aux usages constitutionnels », sur l'échéance présidentielle.
« La multiplication des crises du fait de la vacance présidentielle augure du pire, à l'ombre de l'approfondissement des divisions internes et des crises régionales », poursuit le communiqué. « Cela prouve l'importance pour l'État d'avoir une tête qui contribue à l'organisation des institutions. C'est pourquoi nous condamnons les pratiques du Hezbollah et du CPL qui servent les intérêts de l'axe syro-iranien, loin de l'intérêt national supérieur, et ce quelles que soient les tentatives de les enrober de populisme pour exciter les instincts (...) », note-t-il.
Le PNL souligne par ailleurs « l'importance de la redynamisation du Conseil des ministres, loin du blocage auquel aspirent ceux qui se tiennent derrière le vide présidentiel et qui tentent aujourd'hui de prendre le gouvernement en otage pour leurs intérêts, à commencer par la nomination d'un commandant en chef de l'armée sur base de considérations familiales ».
Concernant la crise gouvernementale, le PNL a estimé que « le débat sur certains thèmes ne saurait être reporté, dans la mesure où ils représentent des priorités ».
« En revanche, il est possible d'attendre le mois de septembre, date de la fin du mandat du commandant en chef de l'armée, pour que les nominations aient lieu. C'est une erreur monumentale que de divertir le directoire militaire avec cette question, alors qu'il se trouve en confrontation ouverte avec les extrémistes, et que c'est sur lui que reposent les espoirs dans la défense des frontières et des citoyens », souligne le communiqué.
Et de conclure : « Nous craignons que ceux qui bloquent parviennent à paralyser toutes les institutions et à mettre en application leur plan, lequel repose sur le torpillage de la Constitution et de l'accord de Taëf, et la tenue d'une constituante, qu'ils souhaitent imposer par la force des armes à l'encontre de la volonté de la grande majorité des Libanais. »

Le Parti national libéral (PNL) a critiqué hier la proposition du Courant patriotique libre (CPL) d'effectuer un sondage d'opinion pour débloquer l'échéance présidentielle.« Ceux qui boycottent les séances pour élire un président de la République sont appelés (...) à se rendre à la Chambre pour que l'échéance ait lieu, au lieu de créer des diversions à l'aide d'un sondage...

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