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Liban

Harb : Le blocage de l’exécutif et du législatif ajouté à la vacance présidentielle préfigurent l’effondrement de l’État

À l'issue du Conseil des ministres, le ministre des Télécommunications Boutros Harb a déploré que la réunion du cabinet ait été marquée par la volonté d'un camp d'opter pour la confrontation au lieu de s'ouvrir au dialogue. « Il y a un camp qui refuse catégoriquement le dialogue et qui s'est rendu au Conseil des ministres uniquement pour imposer sa manière de concevoir les choses », a ainsi affirmé le ministre des Télécommunications, tout en soulignant que les ministres du bloc du Changement et de la Réforme et ceux du Hezbollah refusent de valider l'ordre du jour avant d'entériner les nominations sécuritaires.
« Vu l'absence de consensus, le Conseil des ministres a décidé d'examiner les affaires urgentes », et c'est ainsi que le Premier ministre Tammam Salam a décidé de plancher durant la séance sur le dossier des productions industrielles et agricoles. « Il y a des milliers de tonnes de production agricole qui sont quotidiennement détruites parce qu'elles ne parviennent pas à être exportées », a expliqué M. Harb avant d'ajouter que le Conseil a finalement approuvé de subventionner les agriculteurs afin que ces derniers puissent exporter leur production par voie maritime. En raison de la fermeture, en avril, du poste-frontière syro-jordanien de Nassib, les exportations ne peuvent plus se faire par voie terrestre.
Revenant sur le climat de blocage qui a prévalu durant la séance, Boutros Harb a estimé que le blocage de l'exécutif, ajouté au blocage des rouages parlementaires et à la vacance présidentielle sont tous des signes présageant « l'effondrement de l'État ». « Nous ne pouvons passer cela sous silence. Tous ceux qui exercent le chantage politique ou s'attellent à bloquer le travail des institutions vont à l'encontre des traditions et dispositions constitutionnelles », a martelé le ministre. « C'est bien pour cela que le Conseil des ministres a voulu prouver aux Libanais qu'il existe bel et bien pour résoudre les affaires urgentes et les besoins des citoyens, même en l'absence d'un président de la République ».
Le ministre a conclu en soulignant qu'il est « inadmissible de permettre à certaines ambitions personnelles de faire obstacle aux intérêts des citoyens ». « La partie responsable du blocage doit revenir à la raison et faire primer l'intérêt national », a ajouté Boutros Harb.

À l'issue du Conseil des ministres, le ministre des Télécommunications Boutros Harb a déploré que la réunion du cabinet ait été marquée par la volonté d'un camp d'opter pour la confrontation au lieu de s'ouvrir au dialogue. « Il y a un camp qui refuse catégoriquement le dialogue et qui s'est rendu au Conseil des ministres uniquement pour imposer sa manière de concevoir les...

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