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Liban

Colloque des FL sur le gouvernement électronique : le Liban est-il prêt ?

« Le gouvernement électronique... vers une meilleure société », tel est le thème de la discussion qui aura lieu aujourd'hui à Maarab.

Une proposition de loi portant sur le nouveau mode de fonctionnement des administrations publiques utilisé actuellement dans de nombreux pays du monde sera présentée aujourd'hui à Maarab, dans le cadre d'un colloque sur le gouvernement électronique, organisé sous le patronage et en présence du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. Il s'agit d'une simplification des formalités gouvernementales par l'utilisation des technologies de l'information dans le cadre de l'administration publique.
Quels sont les avantages du gouvernement électronique ? Peut-on l'appliquer au Liban ? L'économiste Ghassan Hasbani, directeur du « Freidman Institute » pour les études socio-économiques et coordinateur du colloque, répond aux questions de L'Orient-Le Jour.
Il souligne d'abord que « la moyenne du nombre d'habitants utilisant les nouvelles technologies au Liban est supérieure à la moyenne mondiale. Cette dernière est de 47 % alors que 68 % des Libanais sont connectés à l'Internet. De même, 75 % des Libanais font usage de smartphones (téléphones intelligents), alors que la moyenne mondiale n'est que de 25 % ». Ce qui prouve, selon M. Hasbani, que le pays est « prêt à l'idée du gouvernement électronique ».
L'économiste ne manque pas de signaler que « l'existence de personnes âgées ou encore de personnes n'ayant pas accès à l'Internet n'a pas entravé l'utilisation du gouvernement électronique à travers le monde, tout comme elle ne doit pas interdire de donner la priorité à la nouvelle génération et à l'amélioration de la productivité de l'État ».
Il ajoute que le gouvernement électronique qui crée une sorte de « décentralisation individuelle », en ce sens que nombre de formalités pourront être effectuées à domicile sans que le citoyen ait à se déplacer, ne fait pas complètement table rase des formalités traditionnelles (en papier). Mais qu'il diminue le coût supporté, dans ce domaine, par l'économie nationale (1,2 milliard de dollars) d'une part et la corruption d'autre part. Sans oublier la réduction de la durée de ce qu'on appelle le «processing administratif» d'une proportion variant entre 70 et 80 %.
Comment arriver à mettre en application ce système ? Il s'agit d'un plan composé de plusieurs étapes, relève M. Hasbani. « La première est une loi (qui sera présentée par les FL), avant de passer à la simplification de certaines mesures en vue de leur mise sur Internet de façon interactive, ce qui procurera un confort certain aux individus. »
Le coordinateur du colloque soulève un dernier point : « Le gouvernement électronique est une législation essentielle qui permettra à l'appareil de l'État de rattraper le courant de la modernité, comme l'a fait le citoyen. Cela permettra d'accorder plus d'attention au processus d'élaboration des politiques publiques (policy making), malgré tous les problèmes que nous vivons sur le plan politique. »

Une proposition de loi portant sur le nouveau mode de fonctionnement des administrations publiques utilisé actuellement dans de nombreux pays du monde sera présentée aujourd'hui à Maarab, dans le cadre d'un colloque sur le gouvernement électronique, organisé sous le patronage et en présence du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. Il s'agit d'une simplification des formalités...

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