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Lifestyle - Festivals

Lilian Renaud, la voix, loin des paillettes

Le vainqueur de l'édition 2015 du télécrochet « The Voice » version française se livre à « L'Orient-Le Jour », quelques jours avant le concert qui sera donné dans le cadre du Festival international de Jounieh le 6 juillet. Un événement signé Phellipolis, en collaboration avec 2U2C et Star System.

Lilian Renaud, du talent tout en douceur. Photos DR

Il a un regard tendre, touchant, vrai. Et les mots qui vont avec. Lilian Renaud débarque au Liban et, plus exactement, à Jounieh, avec les sept finalistes de The Voice 4, David Thibault, Guilhem Valayé, Anne Sila, Camille Lellouche, Côme et Battista Acquaviva, et bien sûr notre Hiba Tawaji nationale. Après Strasbourg, Lille, Lyon, Montpellier, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et le Zénith de Paris le 27 juin, avant Nantes et d'autres arrêts en France, les musiciens et chanteurs se retrouvent donc au Liban, seule escale internationale de leur tournée. Des voix qui ont séduit les coaches Florent Pagny, Mika, Jennifer et Zazie, mais aussi les millions de fans qui attendent chaque année la nouvelle cuvée et le concert, avec une reprise des chansons les plus marquantes interprétées tout au long de l'aventure The Voice.
Lilian Renaud, qui a remporté cette édition du haut de ses 23 ans, a étonné, touché, tant par la profondeur de sa voix, par sa personnalité que par son parcours inattendu. Né à Mamirolle, un petit village calme et retiré dans la Franche-Comté, cet ancien fromager, passionné de musique, a décidé il y a un an de laisser tomber sa vie tranquille et de s'inscrire dans une école de musique à Nancy, la Music Academy. C'est là qu'il rencontre Bruno Berberes, professeur mais également directeur de casting de The Voice. Il sera le parfait « parrain », sûr de son intuition, l'encourageant à abandonner ses réticences, – Lilian avait refusé The Voice plusieurs fois – et se présenter enfin.
Le reste s'est joué au fil des 16 semaines, jusqu'à la finale le 25 avril dernier, remportée avec 52 % des voix. Heureux et fier, le jeune chanteur et musicien garde ses distances avec un monde (trop) plein de paillettes et vit bien l'avant et l'après The Voice, se concentrant sur l'essentiel : la musique, la tournée et un album à sortir, prochainement. Lilian Renaud a répondu aux questions de L'Orient-Le Jour avec une simplicité et une sincérité attachantes. « Le Liban, vous connaissiez ? Non, pas du tout. Il me tarde de découvrir un peu ce pays », confie-t-il d'emblée.

 

Avant «The Voice »

Comment s'est passée votre enfance ?
Une très belle enfance. Une éducation plutôt rigoureuse, mais très entourée avec beaucoup d'attention et d'amour...

Comment devient-on fromager ? Passion, amour de la nature, héritage ?
Par amour de la région, de l'agriculture et parce que je voulais faire un métier manuel à travers lequel je pourrais créer de mes propres mains...

Comment avez-vous commencé à chanter ?
Dans ma chambre tout seul ou en faisant des karaokés. C'est ainsi que j'ai découvert que je savais chanter naturellement.

Qui vous a convaincu de participer à « The Voice » et comment, sachant que vous êtes plutôt secret et discret ?
Je pense que c'est le regard de mon père au moment où je lui ai dit que j'étais sûr de ne pas vouloir faire l'émission.

Pendant « The Voice »

Comment avez-vous vécu les changements personnels et artistiques au cours de l'aventure ?
J'ai gagné en confiance, en maturité et j'ai évolué vocalement puisqu'on chante beaucoup dans cette émission.

On a plus ou moins peur au fur et à mesure que le temps passe ?
Les deux en même temps. On a de plus en plus peur car l'enjeu est de plus en plus gros, et de moins en moins peur car on gagne en confiance et l'on prend l'habitude de la scène.

Quel a été le moment-clé de l'aventure pour vous ? Celui où vous avez senti que tout était possible (ou pas) ?
Aucun je pense. Je composais au jour le jour et je ne suis jamais monté sur scène en étant sûr de moi.

Quelles sont vos références musicales ?
De nombreuses références musicales. Le rock, le folk, le blues, la variété.

Après « The Voice »

Quel est le sentiment le plus fort que l'on ressent à l'instant de la victoire ?
Différentes émotions en même temps, la peur et la joie. La peur car on ne sait pas vraiment où l'on va, dans un monde qui est encore nouveau, et la joie car on a peut-être réalisé un rêve.

Vos projets à venir ?
Un album et une tournée, je l'espère.

Vous êtes plus studio ou scène ?
Les deux. J'aime le studio car on crée et on commence à voir à quoi vont ressembler les morceaux, et la scène pour le partage des chansons avec le public.

Les bonheurs et les désagréments d'être ainsi sous les projecteurs ?
Il faut toujours se mettre à nu, donc ce n'est pas évident, mais par contre c'est plutôt génial de vivre sa passion à fond.

Cette nouvelle vie, en quelques mots ?
Pas de nouvelle vie pour moi, juste la continuité de la même vie mais d'une façon différente.

 

 

Il a un regard tendre, touchant, vrai. Et les mots qui vont avec. Lilian Renaud débarque au Liban et, plus exactement, à Jounieh, avec les sept finalistes de The Voice 4, David Thibault, Guilhem Valayé, Anne Sila, Camille Lellouche, Côme et Battista Acquaviva, et bien sûr notre Hiba Tawaji nationale. Après Strasbourg, Lille, Lyon, Montpellier, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et le...

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