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Sport - Football

Le club de Nejmeh serait-il au bord de la faillite ?

L’équipe type du Nejmeh lors de la saison 2014-2015. Qui partira, qui restera, qui dirigera et qui entraînera ? Le flou subsiste encore autour de toutes ces interrogations et l’avenir ne s’annoncerait pas très radieux pour une équipe qui compte déjà huit titres de champion à son palmarès.

C'est difficile (et surtout regrettable) à croire, mais c'est désormais presque une évidence : à l'heure où tous les clubs appartenant à l'élite du football libanais retrouvent le chemin des terrains pour la reprise des entraînements en vue de préparer la nouvelle saison, les uns cherchant à renouer avec leur gloire d'antan tel le Ansar, les autres travaillant d'arrache-pied pour rester au sommet après y être arrivés au prix d'énormes efforts tel le Ahed, à l'heure où certains peinent, malgré les moyens de bord (très) limités, à faire leur trou dans une première division très hiérarchisée, tels le Nabi Chit ou encore Chabab el-Sahel, et que tous les autres sont en quête d'une notoriété qu'ils n'auront peut-être jamais, le club le plus mythique du Liban, l'équipe aux dix mille supporters présents partout dans les bons et mauvais moments, le Nejmeh, semble au bord de la faillite...
Aussi étrange que cela puisse paraître, le Nejmeh n'arrive pas à rassembler les quelque 100 000 dollars nécessaires pour entamer sa préparation d'avant-saison, malgré les appels désespérés du vice-président du club Salah Osseirane, qui est également un des principaux supports financiers du club au même titre que la famille Hariri. Mais Osseirane est arrivé à un point où il ne peut combler seul plus longtemps le déficit du club, et ses appels aux dons sont restés jusqu'à présent sans écho...

Les lie-de-vin dans le rouge
Selon des sources bien informées, tous les gros bonnets et hommes d'affaires proches du club qui ont été sollicités et qui se faisaient pourtant passer comme de fervents supporters du Nejmeh se sont défilés dès qu'il s'agissait de mettre la main à la pâte (plutôt à la poche dans ce cas précis) : prêts à prodiguer toute l'aide dont le club a besoin, prêts à donner leur sang même s'il le faut, mais pas question par contre de débourser le moindre centime, alors que l'institution Nejmeh est dans le rouge actuellement, et a précisément besoin de liquidités dans ses caisses pour pouvoir préparer la saison 2015-2016 qui commence dans un peu moins de trois mois.
Osseirane est désormais catégorique sur un point : il ne va plus continuer à financer le club sur ses propres deniers, avant que ces pseudo-supporters ne se manifestent et passent à la caisse du club pour le sauver de la faillite.
D'ici là, les lie-de-vin, qui sortent d'une saison assez moyenne avec une place sur la dernière marche du podium en championnat et finalistes malheureux de la Coupe du Liban après s'être inclinés face au Tripoli SC (1-2), n'ont pas encore repris le chemin de l'entraînement, et on n'ose imaginer comment cette affaire se terminerait si les choses restaient dans leur état actuel...
Un championnat du Liban sans le Nejmeh et ses supporters n'auraient indiscutablement pas la même saveur. Il n'en aurait même aucune....

 

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