Les familles des militaires otages ont appelé jeudi le Qatar et la Turquie à œuvrer en vue de la libération de leurs fils, détenus par les jihadistes depuis bientôt un an. Ils ont ensuite rouvert la route de Saïfi bloquée depuis ce matin.
Les familles, qui avaient également bloqué l'autoroute de Damour, exigent que le Conseil des ministres place en tête de son ordre du jour le dossier de leurs fils.
Le 21 juin le groupe État islamique avait menacé de traiter les otages qu'il détient "exactement comme sont traités les islamistes" dans la prison de Roumieh, après la diffusion de vidéos montrant des scènes de torture de détenus dans le centre pénitencier. Dans un texte envoyé sur la messagerie instantanée WhatsApp à l'un des parents, les ravisseurs avaient également annoncé que les visites que "l'émir des croyants" allait consentir aux parents "ont été annulées", promettant aux otages "coups de fouet et décapitation".
Les familles, qui avaient également bloqué l'autoroute de Damour, exigent que le Conseil des ministres place en tête de son ordre du jour le dossier...
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