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Cyberattaque contre le service canadien du renseignement

Le site du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a été visé mardi par une cyberattaque, a reconnu le ministère de la Sécurité publique.

Ce piratage intervient deux semaines après les attaques contre plusieurs sites du gouvernement par le groupe de pirates informatiques Anonymous afin de protester contre la loi antiterroriste passée mi-juin et qui renforce les pouvoirs d'investigation des services de police et du renseignement.
Avec cette attaque, "c'est un nouveau rappel des menaces et des défis sérieux" auxquels est confronté le Canada, a indiqué Jean-Christophe de Le Rue, porte-parole du ministre de la Sécurité publique Steven Blaney. "Les responsables de la sécurité ont confirmé que les données personnelles n'avaient pas été compromises par cette attaque", a assuré ce porte-parole.

Mardi, un compte Twitter déjà à l'origine d'une attaque de même type contre des sites de la police de la ville d'Ottawa ou du gouvernement de la province de l'Ontario, s'est moqué du SCRS en soulignant, vers 15H00 GMT, que le site était toujours inaccessible alors qu'il avait "cessé son attaque depuis au moins 20 minutes". "Comment un gouvernement ou sa police sont-ils supposés vous protéger quand ils ne peuvent même pas se protéger eux-mêmes", a poursuivi l'auteur présumé de l'attaque, qui revendique aussi l'inaccessibilité du site du SCRS lundi en soirée.
Ce pirate supposé promet une attaque sur le site de la police fédérale.

L'attaque des sites du gouvernement canadien il y a quelques semaines revendiquée par Anonymous visait à dénoncer la loi antiterroriste qui, selon le groupe, viole les droits et libertés des Canadiens et vise "les groupes minoritaires et les dissidents".

Le site du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a été visé mardi par une cyberattaque, a reconnu le ministère de la Sécurité publique.
Ce piratage intervient deux semaines après les attaques contre plusieurs sites du gouvernement par le groupe de pirates informatiques Anonymous afin de protester contre la loi antiterroriste passée mi-juin et qui renforce les pouvoirs...