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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

50 ans après, toujours les mêmes blagues !

Cinquante ans après l'obtention de son diplôme, la promotion 1965 du Collège N-D de Jamhour s'est réunie pour la première fois dans les murs de l'école, en présence des R.P. Dalmais et Bassili. Ce fut l'occasion d'un dîner entre potes (sans les épouses) où l'on a sorti toutes les anciennes blagues, concernant aussi bien les profs que les élèves, et recensé toutes les pitreries commises autrefois. Ils ont même récité la prière à la Vierge L'ombre s'étend sur la terre, qu'ils chantaient au crépuscule tous les samedis. Dans la chaleur de ces retrouvailles et la nostalgie de la jeunesse, Fady Amatoury, coordinateur et moteur de la promotion, a tenu à proclamer sa « fierté d'appartenir à cette prestigieuse école, à cette formidable institution qu'est la Compagnie de Jésus. Celle-là même qui a formé au fil des années une élite intellectuelle, professionnelle et même politique ». Et de remercier les membres du comité organisateur de cet événement : Pierrot Basile et son assistante Élisabeth Abed qui a fourni « un support logistique sans faille » ; Jean-Claude Codsi, Sami Sfeir, Nemr Kassis, Ghanem Élias et Micky Chkaiban.
Des 67 noms de la promotion, il n'en reste plus (en vie) que 58, dont 27 ont répondu présent. Parmi eux, Jamil Hajji Touma, venu du Brésil ;
Dr Béchara Hatoum de Cleveland-USA, Élias Kfoury, Marc Yared et Assaad Saab de Paris, et Jihad Yammine des Émirats. Michael Beiruty a, quant à lui, « texté » de Montréal : « Tout à l'heure, je lèverai mon verre en pensant nostalgiquement à vous tous. J'aurais tellement aimé être des vôtres ce soir. » Et de Paris, Ralph Jazzar a écrit : « Je pense fort à chacun de vous, dans l'attente des feed-back de toutes sortes. »
L'émotion était tangible lorsque le maître de cérémonie Pierrot Basile a demandé une minute de silence en mémoire des camarades disparus : Maroun Gemayel, Pierre Habra, Nagi Kanaan, Georges Kiredjian, Jacques Lapeyssonie, Roupen Nahikian, Jean-Louis Nassif, Michel Yared et Assaad Zaatar, et d'un ami qui ne faisait pas partie de la promotion mais qu'ils avaient côtoyé pendant des années, et qui n'est autre que le président Bachir Gemayel...
Le dîner, auquel s'étaient joints quelques amis des promotions 63-67 comme Hareth Boustany et Bassam Tourba, a été ponctué d'une projection de photos sélectionnées par Jean-Claude Codsi, et commentées avec un humour délectable par Nemr Kassir et Camille Moukarzel. Visiblement enchantés par cette soirée qui a fait ressortir de bons et vieux souvenirs, les jamhouriotes 65 ont promis de revenir fêter le centenaire de leur promotion ! En attendant, chacun s'en est allé emportant sous le bras un luxueux ouvrage album de photos (réalisé par « My Easy Prints » et tiré à 60 exemplaires), renfermant le trombinoscope du groupe ainsi que les clichés de scoutisme, de sport, ou de théâtre, comme ceux représentant Béchara Nammour et Antoine Gemayel, dans l'Antigone de Sophocle.

Le rendez-vous de Spolète

Signé il y a plusieurs mois, le jumelage entre le festival dei due mondi de Spolète (festival des Deux Mondes, 58e édition) et celui de Beiteddine (30e édition) a été officialisé samedi 27 juin par un concert Burdah, au Teatro Nuovo Giancarlo Menotti de Spolète. Rendant sa face humaine à l'islam et ses couleurs au Moyen-Orient, les musiciens d'Assil et la chanteuse Karima Skalli ont fait retentir un message de spiritualité, d'harmonie et de compassion. Au rendez-vous ce jour-là aux côtés de la présidente du festival de Beiteddine, Nora Joumblatt, l'ambassadeur du Liban au Vatican Georges Khoury et son épouse Thérèse ; le chargé d'affaires de l'ambassade à Rome Karim Khalil, ainsi que Nadia Sabra, Daoud et Nayla Barakat, Randa Takieddine, Mireille Safa, la princesse sicilienne Antea Brugnoni, initiatrice du jumelage et épouse du styliste Marco Kinloch Herbertson, créateur de la marque Kinloch. Également présents, Carlos Fuortes, directeur de l'Opéra de Rome ; Massimiliano Leonardi (un cousin à Lady Cochrane) ; Paolo d'Amico, président de la Confédération italienne des armateurs (Confitarma) ; Emmanuel Emmanuel, président de la Fondazione di Roma, Nicoletta Ercole, ainsi que Hala Chahine et Andrée Daouk qui ont profité de leur séjour pour visiter Assise et prier dans la basilique de saint François avant d'aller frotter leurs papilles aux vins de Montefalco !
« Nous sommes très fiers de ce jumelage qui va permettre le rapprochement des cultures européennes et moyen-orientales », s'est réjoui le président du festival de Spolète, Giorgio Ferrara, en prenant le micro pour présenter au public Nora Joumblatt et les objectifs communs des deux festivals. Le concert a été suivi d'un repas qui a réuni les responsables des deux festivals, leurs amis et les sponsors italiens. Retenu pour une cérémonie en l'honneur de Philippe Salem, l'ambassadeur Georges Khoury a repris la route du Vatican, et en raison du jeûne du ramadan, Karim Khalil a préféré faire de même pour ne pas être tenté de grappiller à table... Le déjeuner a été suivi par l'inauguration d'une exposition des moules des œuvres de Botero au palais de la mairie de Spolète, et tout le monde s'est bousculé pour s'immortaliser auprès du grand artiste ! Le soir, la vieille ville a vibré au son du flamenco, avec Maria Barras.... Fondé en 1958 par le compositeur Giancarlo Menotti, le festival de Spolète est resté pendant des années unique en son genre en Italie. Aujourd'hui, il est reconnu comme un événement de grande importance dans la vie culturelle italienne. Au-delà de sa programmation, souvent avant-gardiste, offrant au public des premières mondiales, c'est la ville même de Spolète qui donne aussi un charme fou à cette manifestation. Ville d'Ombrie, de la province de Pérouse, Spolète a hérité des diverses époques. Et ses nombreux monuments sont utilisés comme lieux d'événements artistiques, la transformant ainsi en cité-théâtre pendant les deux semaines que dure le festival. Jusqu'au 12 juillet.

Le bouquet de Hala

 

 

Ziad Akl entouré de Mounia et Hala.

 

Les Akl, les Aouad, les Questa et les Saracchi étaient en famille à Rome pour le mariage civil d'une belle architecte, Hala Akl (la fille de Ziad Akl et de Marie-Claude Aouad), et du jeune financier Stefano Questa. Marie-Claude, Ziad et son épouse Christiane, ainsi qu'Antoine Berbéri étaient venus de Beyrouth, Jocelyne Aouad de Genève et Mounia Akl, sœur et témoin de la mariée, avait débarqué de Cannes où elle suit un stage à la Gaumont. Devant la juge Maria Franca Piselli, le « oui » du couple a retenti dans la Sala Rossa, conçue par Michel-Ange, place du Capitole. Petit détail d'importance : la mariée n'a pas lancé son bouquet. Créé par son amie d'enfance Joanna Chaker pour Catherine Muller, elle a tenu à le garder précieusement. La cérémonie a été suivie d'un déjeuner à La Casina Valadier, dans les jardins de la Villa Borghese. Outre les quatre jours de découvertes culinaires et culturelles concoctées par Stefano, un pélerinage à Sainte-Rita, à Caccia, a clôturé l'intermède romain. Nos pèlerins sont rentrés à Beyrouth avec des petits souvenirs, lumignons, médailles, chapelets et huile, pour les distribuer à leurs proches et amis.

 

Les tombola's girls...

C'était une nuit endiablée avec les Drum Boys tatoués, lunettes noires et torse nu, qui ont mis la boîte Mandaloun en folie. Ce soir-là, les amis et les soutiens fidèles de l'association Anta Akhi étaient tous là, notamment Mona Pharaon, Sami et Micha Matta, la coordinatrice spéciale de l'Onu pour le Liban Sigrid Kaag, Pierre et Myrna Abou Charaf, Danièle et Farid Chehab, Denise et Joe Faddoul, Randa Kassem, Rajaa Basma et Tatiana Lati... Lors de la vente aux enchères, Aline Nassar a acquis une robe de Tony Ward et Liliane Moutran a remporté une bouteille millésimée Mouton-Rotschild. Ensuite, c'était carrément la grande éclate pour les tombola's girls, Marie Ghosn, Yasmine Trad, Laura Eid, Elizabeth Yared et Axelle Habis qui ont entraîné l'assistance dans leur tourbillon, notamment l'infatigable Jacques Sehnaoui. De l'énergie à en revendre le monsieur !

ditavonbliss@hotmail.com

50 ans après, toujours les mêmes blagues !
Cinquante ans après l'obtention de son diplôme, la promotion 1965 du Collège N-D de Jamhour s'est réunie pour la première fois dans les murs de l'école, en présence des R.P. Dalmais et Bassili. Ce fut l'occasion d'un dîner entre potes (sans les épouses) où l'on a sorti toutes les anciennes blagues, concernant aussi bien les profs que les...

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