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Culture - Concert

« La ‘‘Symphonie n° 3” de Saint-Saëns ? Un vrai défi »

Programme fastueux de début d'été avec l'Orchestre philharmonique libanais placé une fois de plus sous la férule du sémillant et jeune maestro Lubnan Baalbaki. Au menu, des pages de Verdi, Ravel et Saint-Saëns. Ce soir, les orgues de Saint-Joseph (USJ) sous les doigts du compositeur-interprète italien.

Cosimo Prontera, professeur, compositeur et organiste italien.

Dans un joint-venture groupant le Conservatoire national supérieur de musique, l'Université Notre-Dame de Louaizé et l'Institut culturel italien, l'église Saint-Joseph sera l'écrin d'une musique à horizon ouvert. Pour la circonstance, l'ouverture de La Forza del destino de Verdi, les sanglots longs des Tziganes de Ravel, avec à l'archet le soliste Silviu Gherasimescu et, pour terminer, avec l'invité d'honneur, l'organiste Cosimo Prontera, la Symphonie n° 3 en ut mineur op 78 pour orchestre et orgue de Saint-Saëns.

Compositeur, pédagogue et interprète pour l'orgue, Cosimo Prontera, maître en la matière (les extraits de presse laudateurs le devancent et sa carrière au sommet est déjà bien établie en fondant un orchestre baroque et en donnant la réplique à Paolo Lopez, Gloria Banditelli, Enrico Gatti) a choisi le défi pour une œuvre grandiose, colossale, que beaucoup de critiques ont qualifiée « d'apogée de la symphonie romantique française ».

À cinquante-deux ans, le musicien, familier depuis plus de cinq ans du pays du Cèdre car il travaille sur un projet d'orgues avec le père Khalil Rahmé, raconte cette performance unique, où l'orgue est une puissance émancipatrice et une source d'incantation et d'envoûtement.
« Le Liban est un pays merveilleux, dit-il d'emblée, cela me rappelle constamment, par de multiples accointances, le sud de l'Italie. » Et il enchaîne : « C'est quoi un bon organiste ? Pour les étudiants, c'est avoir de l'enthousiasme et une bonne technique. Pour un artiste, une bonne technique, cela va de soi. Mais aussi de la sensibilité et, cela peut sembler bizarre, avoir la disposition de jouer à l'orgue. Et j'aimerai clarifier un point capital : il vaut mieux utiliser l'orgue mécanique et non électronique, même si du point de vue économique, ce dernier reste plus accessible. Toute la différence est là, dans la qualité du son et de l'approche instrumentale. Dans la nuance, les contrastes, la puissance, l'ampleur. »

Quant à savoir pourquoi il a choisi la Symphonie n° 3 de Saint-Saëns, il note : « Non seulement parce qu'il s'agit d'une œuvre superbe, mais aussi pour relever un défi. C'est un vrai challenge. Une œuvre difficile, aussi bien pour le soliste que pour le chef d'orchestre et les instrumentistes. C'est dans ce moment de défi et de dépassement que tout artiste peut donner le meilleur de lui-même et d'une œuvre... »

 

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