Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, a indiqué hier qu'il était favorable à l'élection d'un « président conciliateur qui règle les différends, et qui n'y soit pas assujetti ». S'adressant à des délégations populaires qui se sont rendues dans sa demeure à Rabieh, M. Aoun a expliqué que le Liban traverse une grande crise, qui s'ajoute à la vacance présidentielle. « Un président consensuel est un président dont tout le monde serait satisfait, mais le Liban croule sous les différences et les divisions. Un président consensuel ne ferait que perpétuer les conflits alors qu'un président devrait trouver des solutions. Nous voulons un président conciliateur et non consensuel », a-t-il poursuivi.
Le général Aoun a noté que « le pays vit une crise de la représentation des chrétiens », ajoutant que « le CPL pourrait appeler tous ses militants à manifester pour récupérer nos droits perdus depuis 1990 ». Michel Aoun a par ailleurs refusé les propos selon lesquels il serait contre les musulmans et ne défendrait que les chrétiens, rappelant avoir signé un document d'entente avec le Hezbollah et rappelant avoir défendu Walid Joumblatt et Marwan Hamadé « quand les Syriens les avaient menacés ».
M. Aoun a en outre critiqué plusieurs violations de la Constitution, notamment la prorogation du mandat du Parlement et l'affaire des nominations militaires, qualifiant leur méthode de gestion d'« illégales ». Et d'expliquer : « La prorogation du mandat du Parlement était la plus grande violation de la Constitution et elle s'est répétée deux fois. Ils ont essayé de proroger le mandat du président de la République après que cela est devenu une habitude chez eux, mais nous avons réussi à bloquer cette violation. Ils ont eu recours à une ruse illégale pour proroger le mandat du commandant en chef de l'armée. Depuis, le commandant en chef de l'armée se trouve dans une situation illégitime, et il est soumis aux désirs et ordres du ministre de la Défense qui lui a prorogé son mandat. Le ministre le contrôle et le manipule comme il le souhaite, sans compter la prorogation du mandat du directeur des Forces de sécurité intérieure ».
Le chef du Courant patriotique libre a enfin déclaré « défendre la nomination du général Chamel Roukoz à la tête de l'armée libanaise. C'est un héros, mais visiblement cela ne compte pas, du fait qu'il est mon gendre », a-t-il déclaré.
Il a enfin appelé les citoyens réunis chez lui à combattre la corruption et à « refuser les propos selon lesquels tous les responsables politiques au Liban sont corrompus ».
Liban - Rabieh
Aoun pour un président « conciliateur non consensuel »
OLJ / le 22 juin 2015 à 00h00
commentaires (8)
Ce qu'il n’a pas compris, et encore moins démontré, c’est qu’il est incapable de suivre le mouvement réel de l'histoire et donne dans la fantasmagorie ; qui a la présomption d'être en sus une Pseudo-réaliste fantasmagorie. Il ne sent pas le besoin de parler de sa période passée, car son histoire se passe dans le milieu nébuleux de son imagination et "s'élève" au- dessus des temps et des lieux. En un mot, ce n’est juste qu’1 "pure" vieillerie ; ce n'est + 1 histoire, ce n'est pas une histoire profane ; histoire de ce bigaradier et de ce bled ; c'est une histoire sacrée, histoire de ses pseudo-idées. Dans sa manière de voir, le boSSféràrien n'est que l'instrument dont cette même simili-idée ou pseudo-raison historique fait usage pour se développer. Les évolutions dont il parle sont censées être les évolutions telles qu'elles se passent dans le sein mystique de sa "propre idée". Si l’on déchire le voile de ce langage populisto-orangiste, ceci revient à dire qu’il ne donne l'état que dans lequel les mêmes chréti(e)ns se rangent dans le fond de sa tête. Et il ne faudrait pas beaucoup d'efforts pour que n’importe quel enfant éhhh libanais ; même sunnite ; puisse donner la preuve que cet arrangement est l'arrangement de tête désordonnée. Ce n’est en fait qu’une "pure" dissertation, qui restera son dada. Il ne faut donc entrer plus dans l'examen de ce genre de dissertations bidon Malsaines et orangées, car ceci risque de sembler fort spécieux de notre part, nous éhhh Sains libanais.
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
21 h 49, le 22 juin 2015