C'est sur un ton virulent que le député Mohammad Kabbara a répondu hier aux nouvelles attaques lancées dimanche par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, à l'encontre du 14 Mars.
M. Kabbara a accusé à son tour le Hezbollah de cacher, dans sa politique de la main tendue, « le poignard de la traîtrise ».
« Le 14 Mars mérite effectivement le prix Nobel de la paix pour sa patience face à l'oppression et aux agressions de Naïm Kassem et de son parti, qui a poignardé les sunnites dans le dos à Beyrouth, Saïda, dans la Békaa, dans le Nord et à travers les rounds sanglants dont le parti est à l'origine à Tripoli », a répondu M. Kabbara. « Le poignard de Kassem n'a pas épargné les druzes, dont il a tué les cheikhs et les combattants à Choueifate et Aley, le 11 mai 2008, tout comme il a tenté d'occuper le palais de leur leader à Moukhtara, mais ces derniers lui ont fait face et ont mis en échec ses visées », a poursuivi le député de Tripoli.
« La main tendue que Kassem propose aux Libanais cache le poignard de la traîtrise », a-t-il noté. « Penses-tu, ô Kassem, que nous allons accepter de te tendre la main pour que tu nous poignardes? » a-t-il ajouté.
« Le prix Nobel que Kassem a proposé de remettre aux forces du 14 Mars est celui de la paix, que l'on remet aux gens nobles. C'est pourquoi il sait que les chances de son parti de l'obtenir sont nulles », a souligné Mohammad Kabbara.
« Nous rejetons ta main tendue et te la renvoyons », a-t-il conclu à l'adresse du responsable du Hezbollah.
« Nous entendons le 14 Mars affirmer qu'il est avec l'État et ses institutions. Mais en réalité, s'il fallait donner le prix Nobel de la paralysie des institutions, c'est à ce camp qu'il reviendrait (...) », avait affirmé dimanche le cheikh Kassem. « Nous leur tendons la main sur la base du rejet du monopole. Mais s'ils attendent des développements régionaux ou internationaux, ils se trompent car ceux-ci ne seront pas à leur avantage. S'ils misent sur notre fatigue, nous leur disons qu'ils perdent leur temps, car nous sommes aujourd'hui plus forts qu'avant. C'est pourquoi ils feraient mieux d'accepter notre main tendue, sinon ils resteront à quai », avait-il indiqué.
Liban
Kabbara à Kassem : « Votre main tendue cache le poignard de la traîtrise »
OLJ / le 16 juin 2015 à 00h00
C'est sur un ton virulent que le député Mohammad Kabbara a répondu hier aux nouvelles attaques lancées dimanche par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, à l'encontre du 14 Mars.M. Kabbara a accusé à son tour le Hezbollah de cacher, dans sa politique de la main tendue, « le poignard de la traîtrise ».« Le 14 Mars mérite effectivement le prix Nobel de la paix...
commentaires (4)
SACRÉ LAFONTAINE. IL CHANTE COMME UN VRAI LIBANAIS. INSPIRÉ ET TIRÉ DE SES FABLES : L'OURS NOIR ET LES LAPINS UN OURS NOIR GROS ET GRAS ET L'UN DES PLUS BARBUS, CHEZ LES LAPINS CAUSAIT TELLE DÉCONFITURE, QU'ILS AVAIENT DES FORÊTS PRESQUE TOUS DISPARUS, TANT IL AVAIT PLACÉ DEDANS LA SÉPULTURE. LE PEU QU'IL EN RESTAIT N'OSAIT QUITTER SON TROU, PAR PEUR D'ÊTRE PAR L'OURS DÉVORÉ TOUT À COUP, CAR L'OURS CRUEL PASSAIT CHEZ CETTE GENT MINABLE, NON PAS POUR CARNASSIER MAIS POUR AVÉRÉ DIABLE. UN JOUR QU'IL S'EN ALLA GUERROYER AU LOIN, ET DÉCLARER À TOUS LES ANIMAUX LA GUERRE, LE RESTE DES JEANNOTS FIT CHAPITRE EN UN COIN, POUR CONVENIR DE LA NÉCESSITÉ PRÉSENTE. HABILLÉ DE SOIE, LEUR DOYEN, BÊTE PRUDENTE, OPINA QU'IL FALLAIT, D'UN CONSENSUS TOTAL, ATTACHER UN GRELOT AU COU DE L'OURS BRUTAL ; AINSI QUAND IL IRAIT AILLEURS PORTER LA GUERRE, DE SON RETOUR INSTRUITS, ILS S'ENFUIRAIENT SOUS TERRE. CE CONSEIL LEUR PARUT À TOUS SI SALUTAIRE. QUAND IL FUT DEMANDÉ D'ATTACHER LE GRELOT, L'UN DIT : JE N'Y VAIS POINT ! JE NE SUIS PAS SI SOT ! L'AUTRE, JE NE SURAIS ! SI BIEN QUE, SANS RIEN FAIRE, AU PLAN ON RENONçA. J'AI MAINTS ABRUTIS VUS, QUI SONT DES NULLITÉS ; ET POUR TELS SONT TENUS ; DE VAINES PAROLES EN L'AIR, ET LEURS RANGS EN HÉROS FOISONNE ; QUAND IL Y FAUT DU BRAS DE FER, L'ON NE DISCERNE PLUS PERSONNE.
LA LIBRE EXPRESSION
12 h 27, le 17 juin 2015