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Moyen Orient et Monde - USA

Une « conversation » avec Hillary Clinton ? 2 700 dollars

Hillary Clinton organise son premier meeting électoral aujourd’hui à New York. Trevor Collens/AFP

Quatre, cinq ou six fois par semaine, Hillary Clinton entre dans un salon où, contre un chèque, des dizaines de soutiens serrent la main de la célèbre démocrate, inévitables rendez-vous pour amasser les centaines de millions qui la séparent de la Maison-Blanche.
Il coûte à ces convives 2 700 dollars, le plafond des dons à tout candidat aux primaires présidentielles de 2016 fixé par la commission électorale fédérale (Fec) pour ces rencontres qualifiées de « conversation avec Hillary ». Après les primaires de 2016, elle pourra redemander 2 700 dollars par personne pour l'élection présidentielle proprement dite. Hillary Clinton a participé à une quarantaine de réceptions de levées de fonds depuis le lancement de sa campagne en avril, selon la fondation Sunlight, qui à Washington se spécialise dans le financement électoral. Un rythme déjà intense, à 17 mois du jour J, bien supérieur à celui des interventions publiques de la candidate, qui organise son premier meeting aujourd'hui à New York.
Des astuces réglementaires pourraient permettre à Hillary Clinton de réclamer plus d'argent à ses convives, mais la candidate s'est engagée avec force en faveur d'une réforme du système américain de financement électoral, afin de réduire l'influence croissante des grands donateurs privés. L'un de ses adversaires républicains, Jeb Bush, demande ainsi régulièrement des dizaines de milliers de dollars par personne – jusqu'à 100 000 dollars. Comment peut-il s'affranchir des plafonds de campagne ? Grâce à une forme juridique nommée « super Pac », un type de comité politique né à partir de 2010, sous impulsion de la Cour suprême au nom de la liberté d'expression, et qui permet de lever des fonds sans plafond individuel, à condition que l'entité reste officiellement indépendante du candidat. Certes, Jeb Bush n'a formellement pas déclaré sa candidature, ce qu'il fera probablement lundi à Miami, mais ses collaborateurs évoquent déjà sans précaution les préparatifs des primaires. Pour les associations de transparence de la vie publique, Jeb Bush a retardé le plus longtemps sa déclaration formelle afin de continuer à lever des fonds illimités pour son super Pac, contournant de fait les plafonds fixés par la loi.
Hillary Clinton elle-même devrait se boucher le nez et ouvrir les vannes du financement électoral pour gonfler la force de frappe du camp démocrate. Le but ? Dépasser le milliard levé par le candidat Obama, le parti et les divers groupes affiliés pour la présidentielle 2012. Un groupe de démocrates, proches de Barack Obama et d'elle-même, devrait lancer une campagne de levée de fonds auprès des plus riches donateurs démocrates au profit d'un super Pac, Priorities USA Action, autrefois au service de l'actuel président américain.
Un candidat dit refuser ce système : le sénateur indépendant Bernie Sanders, « socialiste démocrate » et rival d'Hillary Clinton aux primaires. Non que Wall Street rêve de le financer... mais le candidat estime que le financement électoral est un des thèmes centraux de la prochaine élection. « Les milliardaires sont littéralement capables d'acheter les élections américaines et les candidats, a-t-il dit. Nous vivons une époque obscène. »

(Source : AFP)

Quatre, cinq ou six fois par semaine, Hillary Clinton entre dans un salon où, contre un chèque, des dizaines de soutiens serrent la main de la célèbre démocrate, inévitables rendez-vous pour amasser les centaines de millions qui la séparent de la Maison-Blanche.Il coûte à ces convives 2 700 dollars, le plafond des dons à tout candidat aux primaires présidentielles de 2016 fixé par la...

commentaires (2)

1 dollar pour parler à cette bécasse c'est cher payé. Je dirai même que bientôt il faudra qu'elle paye pour être entendue, lorsque son sponsor l'aura jeté comme un PQ.

FRIK-A-FRAK

13 h 23, le 13 juin 2015

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Commentaires (2)

  • 1 dollar pour parler à cette bécasse c'est cher payé. Je dirai même que bientôt il faudra qu'elle paye pour être entendue, lorsque son sponsor l'aura jeté comme un PQ.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 23, le 13 juin 2015

  • Incroyable qu'il y ait des gens prêts à payer pour parler à cette femme... Au lieu de l'envoyer paitre....

    NAUFAL SORAYA

    11 h 43, le 13 juin 2015

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