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Liban

Berry : Le pays ne peut plus supporter davantage de blocages

Le président de la Chambre a soulevé avec le général Luciano Portolano l’affaire des violations israéliennes du territoire libanais. Photo Ani

Cité par les députés qu'il a reçus hier dans le cadre de ses audiences hebdomadaires du mercredi, le président de la Chambre, Nabih Berry, a indirectement critiqué la décision du Courant patriotique libre (CPL) de bloquer les décisions du gouvernement pour faire pression dans le dossier des nominations sécuritaires.
« Le pays ne peut plus supporter davantage de blocages qui se répercuteront en définitive négativement sur les intérêts et la réputation du Liban à l'étranger, sans compter qu'ils paralyseront l'État », a ainsi déploré M. Berry.
Il s'est arrêté ensuite sur les violations israéliennes du territoire libanais au niveau de Chebaa, en affirmant qu'il « ne permettra pas qu'elles passent », avant de préciser qu'il a pris contact à cette fin avec la représentante de l'Onu au Liban, Sigrid Kaag – qui se trouve en dehors du pays – ainsi qu'avec le commandant de la Finul, Luciano Portolano, qu'il a reçu hier à Aïn el-Tiné. Devant son hôte, il a insisté sur la nécessité, pour la Finul, de « régler sans tarder cette affaire et de faire face aux agressions et aux violations israéliennes ».
M. Berry avait conféré en outre avec les députés Walid Succarieh, Michel Moussa, Ayoub Hmayed, Hani Kobeyssi, Nabil Nicolas, Ali Ammar, Abbas Hachem, Ali Bazzi, Ali Khreiss, Naji Gharios, Kassem Hachem, Ali Mokdad, Abdel Magid Saleh, Abdel Latif Zein, Yassine Jaber, Ali Fayad et Bilal Farhat.

Les Libanais des EAU
Il a par ailleurs reçu la visite du nouvel ambassadeur des Émirats arabes unis, Hamad Saïd Chamsi, qui, répondant aux questions de la presse, a expliqué qu'un grand nombre de Libanais visitent les Émirats au quotidien et obtiennent facilement leurs visas.
Quant aux Libanais qui avaient été expulsés l'an dernier du pays, le diplomate a expliqué que « le gouvernement et les autorités de sécurité comprennent les raisons pour lesquelles la mission de certains avait été terminée », avant d'indiquer que son pays « n'a pris pour cible aucune catégorie de Libanais ». « Depuis cinq ans, on a mis fin aux services de près de 600 expatriés de divers pays, installés aux Émirats arabes unis, sans qu'aucun d'eux ne tienne les propos qui sont tenus ici. Mais chaque État a ses spécificités et a le droit de protéger sa sécurité », a-t-il dit.
Le général Portolano, qui a été également reçu par le Premier ministre Tammam Salam au Sérail, a affirmé à la presse que bien qu'elle ne puisse pas régler le problème des hameaux de Chebaa, la Finul s'efforce d'empêcher une escalade et de maintenir la stabilité dans la région. « Elle empêche notamment les deux parties (au conflit) de prendre tout le long de la ligne de retrait (la ligne bleue) des mesures qui peuvent être considérées comme étant provocatrices », a-t-il dit. Il a souligné dans ce cadre que le maintien du calme au niveau de la frontière « est une responsabilité partagée » libano-israélienne.

Cité par les députés qu'il a reçus hier dans le cadre de ses audiences hebdomadaires du mercredi, le président de la Chambre, Nabih Berry, a indirectement critiqué la décision du Courant patriotique libre (CPL) de bloquer les décisions du gouvernement pour faire pression dans le dossier des nominations sécuritaires.« Le pays ne peut plus supporter davantage de blocages qui se...

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