« Quand il y a de l’aide, il y a de l’espoir » : la CRL plus nécessaire que jamais...

Les personnalités libanaises montent avec élégance les marches du Pavillon royal du Biel. Toutes sont là pour rendre hommage une fois de plus à l'excellent travail fourni par les services relevant du comité de Beyrouth de la Croix-Rouge libanaise (CRL). Certaines prennent la pose de rigueur devant l'œil aguerri des photographes. D'autres dégustent un savoureux cocktail avant que la soirée ne commence.

Le dîner de gala du Comité de Beyrouth de la CRL est devenu un rendez-vous annuel très attendu pour les 600 personnes qui participent à l'événement, dont la présidente de la CRL, Suzanne Ouaïss, la directrice des équipes secouristes, Rosy Boulos, les ministres de l'Information, Ramzi Jreige, et du Tourisme, Michel Pharaon, les députés Ahmad Fatfat, Khaled Zahraman, Jamal Jarrah, Jean Oghassabian, Atef Majdalani, Mohammad Kabbani, Hadi Hobeiche, Abdel Latif Zein, Ammar Houri, Samir Jisr et Robert Ghanem, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, la vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila el-Solh Hamadé, et plusieurs autres.

Le président du comité de Beyrouth, Nabil Itani, est d'ailleurs « convaincu » que la présence d'autant de monde « facilite le contact direct avec les donateurs et permet de continuer à développer les nombreuses activités du comité ». Un soutien essentiel pour financer les activités des différents services de l'organisation compte tenu des besoins qui augmentent chaque année dans la capitale, et du nombre de missions accomplies qui ne cessent de croître. « En 2014, les centres de Beyrouth ont assuré plus de 4 000 unités de sang à des malades, entrepris 8 000 missions de secours et 20 000 soins médicaux. Parallèlement, 5 700 personnes ont bénéficié des activités de la section Jeunesse de la CRL », a précisé Nabil Itani dans son discours. L'ensemble des services fournis nécessitent chaque année davantage de rentrées pour faire perdurer l'efficacité du comité.

Depuis plus de quatre mois, le comité s'est attelé à assurer la bonne organisation de la deuxième édition de son dîner annuel dont les recettes permettront de financer ses activités pour l'année à venir. Le gala avait pour thème : Quand il y a de l'aide, il y a de l'espoir ; un slogan dont les membres du comité de Beyrouth de la CRL sont profondément convaincus. Une fois l'hymne national et l'hymne de la Croix-Rouge libanaise entonnés, les convives ont pu apprécier un show haut en couleur. Le concert du célèbre musicien et compositeur Guy Manoukian, suivi d'un défilé de mode, ont plongé les invités dans une ambiance festive et glamour tout au long de la soirée.

Renforcer les dispensaires existants
Plusieurs compagnies ainsi que de nombreux particuliers avaient souhaité contribuer à cette levée de fonds à travers la tombola. La présidente de la CRL, Suzanne Oueïss, a tenu à exprimer dans son discours toute sa gratitude envers les généreux donateurs qui soutiennent la Croix-Rouge depuis des années, avant de rendre un vibrant hommage aux volontaires de la CRL. Les inscriptions sur les tee-shirts des bénévoles présents lors du gala rappellent d'ailleurs un des principes de l'institution, Ensemble pour l'humanité.

Vingt ans après sa création, le Comité de Beyrouth continue scrupuleusement d'agir sur base de sept principes fondamentaux de la Croix-Rouge : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité. Ce sont sans doute ces principes qui caractérisent l'action de la société nationale qui ont poussé de nombreuses familles à participer à ce dîner : « Nous sommes venus ce soir pour encourager les activités de la Croix-Rouge qui est toujours prête à aider n'importe qui à n'importe quel moment. C'est une vocation qui n'est pas donnée à tout le monde. Les secouristes de la CRL sont réellement au service de l'autre », affirme Georges Téhini.
Nabil Itani explique d'où provient cette confiance notable accordée à l'organisation au fil des années : « Les gens se souviennent encore de l'aide que nos équipes ont fournie pendant la guerre. C'est pourquoi, aujourd'hui encore, ils continuent de nous appeler. »

Actuellement, le Comité de Beyrouth compte plus de 150 secouristes et 350 bénévoles. Les frais qui ne sont pas couverts par l'administration centrale de la Croix-Rouge libanaise sont de l'ordre de 200 000 dollars. L'objectif de cette année est de « renforcer les dispensaires existants et d'améliorer la qualité des services rendus », indique Nabil Itani. L'accent sera également mis sur la création d'un siège central pour la section jeunesse qui facilitera l'organisation des réunions des jeunes bénévoles en leur fournissant un centre accessible après 18 heures.

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