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Liban - Social

Correction optique pour une vision unie, avec « La Troisième Voix pour le Liban »

L'ONG, en collaboration avec Optique et Vision, Lunettes sans frontières et la Société Saint-Vincent-de-Paul, a organisé une donation de lunettes dans le quartier de Bourj Hammoud.

Le Dr Naji Bassil examine la vue de l’une des patientes au siège de l’école Saint-Vincent de Paul à Bourj Hammoud.

Dans une salle de conférences de l'école de Saint-Vincent-de-Paul, à Bourj Hammoud, le docteur Naji Bassil, optométriste pour Optique et Vision, examine quelque 25 patients, testant leur acuité visuelle pour définir le type de verre et de monture dont ils ont besoin. Parmi les 300 paires de lunettes gracieusement offertes à la Société Saint-Vincent-de-Paul, il réalisera un tri pour ensuite revenir à l'école, deux semaines plus tard, afin d'attribuer la paire adaptée à la vue de chacun. Il est là dans le cadre d'une action concertée entre l'association caritative Lunettes sans frontières et l'ONG La Troisième Voix pour le Liban.
Bientôt quatre années que le fondateur de cette ONG, Serge Schoulika, anime ce « groupe de réflexion » qui se veut indépendant, non partisan et non confessionnel. L'association dispose d'une équipe d'une douzaine d'individus, qui gèrent ses événements depuis le Liban, la France et le Canada.
Répartis dans ces trois pays, les différents points de donations reçoivent des paires de lunettes ne servant plus. En fonction de l'ampleur des dons, est organisé, une ou deux fois par an, un événement au cours duquel les patients bénéficient d'un examen en plus d'une monture adaptée.
À L'Orient-Le Jour, Aimée Nasser Karam, psychologue à l'hôpital Saint-Georges et professeure à l'Université de Balamand, explique avec enthousiasme les principes et les valeurs de l'organisation, avec, en premier lieu, la nécessité « de préserver le tissu social libanais ». « La cohésion et la volonté de vivre ensemble forment les bases primordiales de l'association afin d'éviter de reproduire le schéma de scission politique qui existe dans le pays à l'intérieur de notre climat social. » C'est donc avant tout une construction pacifiste d'un savoir-vivre ensemble qui lie les organisateurs et les participants.
Pour une des patientes, Jeanette Rached, 55 ans, « la mise en place d'une action comme celle-ci est une aubaine » pour des personnes comme elle. Ses problèmes d'insuffisance rénale, malgré le recours à la dialyse, ont entraîné la détérioration de sa vue. Le prix exorbitant des soins d'ophtalmologie au Liban et l'absence de couverture sociale l'empêchant de se soigner décemment, le dispensaire qui effectuait ses analyses l'a mise en contact avec la Société Saint-Vincent-de-Paul de Bourj Hammoud, qui avait au préalable prévenu l'établissement de son action.
Une association qui se veut donc avant tout unie, et qui partage les valeurs sociales et humaines. Dans cette organisation règne une atmosphère « collégiale » qui lie à la fois les organisateurs, comme les participants, à une volonté de vivre ensemble et de partage d'intérêts communs.
http ://www.la-troisieme-voix-pour-le-liban.org/

Dans une salle de conférences de l'école de Saint-Vincent-de-Paul, à Bourj Hammoud, le docteur Naji Bassil, optométriste pour Optique et Vision, examine quelque 25 patients, testant leur acuité visuelle pour définir le type de verre et de monture dont ils ont besoin. Parmi les 300 paires de lunettes gracieusement offertes à la Société Saint-Vincent-de-Paul, il réalisera un tri pour...

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