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Culture - Conférence de presse

Le Festival des Cèdres renaît, résolument oriental

Au programme dès le 1er août : Waël Kfoury, Elissa, Najwa Karam, entre autres...

Au cours de la conférence de presse. Photo Michel Sayegh

Sous les cèdres, exactement. C'est sous cet arbre millénaire, ô combien symbolique pour les Libanais, pour leur histoire et leur identité, que le Festival international des Cèdres renaît de ses cendres, suite à l'impulsion de sa présidente, Sethrida Geagea. Après un demi-siècle d'absence, ce festival tout nouveau, tout vieux, se place dans la (déjà grande) lignée des événements de l'été 2015. Son programme a été annoncé hier lors d'une conférence de presse à la Salle de verre du ministère du Tourisme, en présence du ministre Michel Pharaon, du député Serge Tersarkissian, de la directrice générale du Tourisme Nada Sardouk, de Joseph Geagea, président du conseil du tourisme de Bécharré, d'Élie Makhouf, président de la Fédération des municipalités de Bécharré, d'Antoine Tawk, président de la municipalité de Bécharré, et de Joseph Issac, représentant les Forces libanaises.
« La musique est le langage de l'esprit. Elle ouvre le secret de la vie apportant la paix, en abolissant les conflits. » C'est de cette citation de Gebran Khalil Gebran que le festival a tiré son slogan : « Le langage de l'esprit ».
« J'ai remarqué, durant mes nombreux déplacements aux quatre coins du Liban, que le cèdre y est présent, comme un dénominateur commun unificateur et rassembleur », a souligné le ministre Pharaon. Et d'ajouter que « c'est Arz el-Rab, le cèdre de Dieu, présent dans nos esprits comme sur notre drapeau et nos passeports, qui porte en lui toute la symbolique du Liban éternel ». « Concernant la sempiternelle question autour de la sécurité dans le pays, le ministre du Tourisme a espéré voir se développer, au cours de la semaine en cours, un renforcement de l'unité gouvernementale. À défaut d'un consensus, la situation serait inquiétante », a-t-il averti.
Dans une allocution distribuée à la presse, la présidente du festival a noté : « Lorsque nous avons pris la décision de faire renaître ce festival, la situation du pays était par trop précaire. Dans notre course contre le temps et l'adversité, j'ai gardé foi en ce pays, en cette région, en la culture de la vie face à celle de la mort et de la violence. »
Le festival, qui a pour mission première de revivifier la région et de redorer le blason de son tourisme, selon les termes de Joseph Geagea, donne rendez-vous donc aux amateurs de musiques arabes le samedi 1er aout. Ce soir-là, la scène sera partagée entre Waël Kfoury, Elissa et Michel Fadel. Le dimanche 2 août : Abir Nehmé et père Khalil Rahmé. Le vendredi 7 août, la troupe de Ma fi metlo, ainsi que le groupe de Min el-ekhir. Enfin, le samedi 8 août : Najwa Karam et Joseph Attiyé.

Sous les cèdres, exactement. C'est sous cet arbre millénaire, ô combien symbolique pour les Libanais, pour leur histoire et leur identité, que le Festival international des Cèdres renaît de ses cendres, suite à l'impulsion de sa présidente, Sethrida Geagea. Après un demi-siècle d'absence, ce festival tout nouveau, tout vieux, se place dans la (déjà grande) lignée des événements de...

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