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Sport

Lilian Thuram : « Le Prophète » m’a accompagné tout au long de ma carrière

Champion du monde de football en 1998 avec la France, Lilian Thuram, qui était récemment de passage au Liban pour participer au colloque « Les moteurs de la performance sportive », à l'Université antonine de Baabda, a accordé un entretien exclusif à « L'Orient-Le Jour ».

Lilian Thuram prononçant son allocution au colloque de l’Université antonine.

C'est la seconde fois en six mois que vous venez au Liban, qu'est-ce qui vous a fait revenir ?

En effet, j'étais déjà venu en novembre dans le cadre du Salon du livre. J'ai reçu une nouvelle invitation de l'Université antonine et j'ai accepté avec un grand plaisir. Je suis très heureux car ici, il y a beaucoup de sourires, beaucoup d'amour. Ce qui est surprenant, c'est que très rapidement, je me sens comme à la maison.

Quel a été votre emploi du temps lors de cette visite ?

À l'issue du colloque à l'Université antonine, j'ai visité le musée de Khalil Gibran, car c'est une de mes étoiles. Son livre Le Prophète m'a accompagné tout au long de ma carrière de footballeur, et il m'accompagne encore aujourd'hui. Quand il s'agit de faire un cadeau à quelqu'un, j'offre souvent ce livre. Jeudi, il sera déjà l'heure de rentrer...

Vous avez partagé votre expérience en compagnie des deux basketteurs libanais Ahmad Ismaïl et Élie Roustom. Que peut apporter le croisement entre universitaires et sportifs selon vous ?

C'est important d'écouter différentes expériences et différents points de vue à mon avis. C'est avant tout un partage de connaissances. Le sportif de haut niveau se doit de tout connaître de la discipline dans laquelle il évolue, et l'apport des travaux des universitaires et des physiothérapeutes permet de mieux comprendre certains aspects. C'est aussi très intéressant pour ces étudiants en éducation physique et sportive, qui sont d'ailleurs venus en nombre aujourd'hui.

Vous avez dit que, vous aussi, vous êtes venu apprendre aujourd'hui...

On apprend énormément de choses, c'est évident. Aujourd'hui, les différentes démonstrations étaient très techniques mais très enrichissantes. L'imagerie mentale, qui a été évoquée le matin par exemple, j'ai déjà eu l'occasion de l'expérimenter lorsque j'étais à L'ASM Monaco. On se rend compte qu'aujourd'hui, le travail des physiologistes est de plus en plus important et, surtout, de plus en plus pointu.

Dans la salle, une partie des étudiants qui étaient présents rêvent d'une carrière de haut niveau. Quels conseils avez-vous à leur donner ?

Pour moi, la clef de la réussite, c'est le travail. Les jeunes doivent pratiquer, pratiquer et pratiquer. Mais surtout, il est très important qu'ils croient en ce qu'ils font car la confiance en soi est déterminante. À mon avis, le talent n'est pas inné, il est uniquement le fruit de l'entraînement. Si à un moment donné, un jeune footballeur ou un jeune basketteur est meilleur qu'un autre, c'est probablement parce qu'il a passé plus de temps avec un ballon.


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En effet, j'étais déjà venu en novembre dans le cadre du Salon du livre. J'ai reçu une nouvelle invitation de l'Université antonine et j'ai accepté avec un grand plaisir. Je suis très heureux car ici, il y a beaucoup de sourires, beaucoup d'amour. Ce qui est surprenant, c'est que très...

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