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Moyen Orient et Monde

La coalition internationale contre l’EI va se réunir mardi à Paris

Des représentants de 24 pays plancheront sur des solutions politiques durables en Irak et sur la protection des minorités et du patrimoine en danger.

La Coalition internationale contre les jihadistes du groupe État islamique (EI) tiendra conseil mardi prochain, 2 juin, à Paris pour réaffirmer, selon un communiqué du Quai d'Orsay, la « détermination de la communauté internationale à arrêter les terroristes fanatiques » de cette organisation.
Coprésidée par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, son homologue américain, John Kerry, et le chef du gouvernement irakien, Haïdar al-Abadi, cette concertation dite restreinte, mais qui groupera quand même des représentants de 24 pays, portera sur l'adoption d'une stratégie commune à un moment où la situation en Irak est qualifiée par la France de « particulièrement fragile ». Elle permettra également aux participants de passer des messages forts sur la nécessité de parvenir à des solutions politiques durables pour résoudre la crise irakienne.
Dans un communiqué lu hier au cours de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, a affirmé que de telles solutions sont la seule façon de lutter efficacement contre le groupe terroriste et ajouté que la réunion de mardi permettra de rappeler le soutien résolu des pays de la coalition au gouvernement irakien pour la mise en œuvre effective des réformes nécessaires à la réconciliation nationale.
Toujours selon le communiqué, les participants évoqueront également la protection des minorités persécutées et les conditions de leur retour, comme annoncé lors de la réunion sur ce sujet au Conseil de sécurité des Nations unies que M. Fabius a présidée le 27 mars dernier. Protection aussi du patrimoine en danger alors que l'Assemblée générale des Nations unies vient d'adopter une résolution sur ce sujet en présence de la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, et du haut-commissaire pour les réfugiés, Antonio Guterres.
Parmi les pays dont les représentants, pour la plupart leurs ministres des Affaires étrangères, sont attendus à Paris figurent l'Allemagne, l'Arabie saoudite, l'Australie, Bahreïn, la Norvège, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Égypte, la Turquie, la Nouvelle-Zélande, les Émirats arabes unis, l'Espagne, les États-Unis, l'Italie, la Jordanie, le Koweït, le Royaume-Uni ainsi que l'Union européenne.
Dans les milieux du Quai d'Orsay, on indique que la récente avancée de l'EI à Palmyre élargirait très probablement le débat à la Syrie et ce qui se passe dans ce pays, notamment les combats impliquant l'armée syrienne, le Hezbollah et d'autres formations combattantes pro et anti-Assad.
Sur les causes de cette mobilisation diplomatique à Paris, un responsable européen de passage à Paris a expliqué qu'il n'est pas exclu que l'ordre du jour puisse inclure des échanges de vues sur les mesures qui s'imposent pour limiter et même endiguer l'afflux de jihadistes issus des pays participant à la rencontre par des mesures d'une extrême sévérité.

La Coalition internationale contre les jihadistes du groupe État islamique (EI) tiendra conseil mardi prochain, 2 juin, à Paris pour réaffirmer, selon un communiqué du Quai d'Orsay, la « détermination de la communauté internationale à arrêter les terroristes fanatiques » de cette organisation.Coprésidée par Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, son homologue...

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