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Culture - Trois questions à... Tania Saleh

Tania Saleh, femme fleur et femme de cœur...

À l'occasion du lancement de son dernier album « Shwayyet souwar/Quelques images », Tania Saleh se produit demain dimanche 31 mai au MusicHall (Starco). Organisé par « Play for Today » en collaboration avec le Festival international de Baalbeck (qu'elle a tenu à chaleureusement remercier...), son concert promet des images, des couleurs et des fleurs mélodiques, des rythmes tendrement métissés et surtout des paroles de femmes...

Tania Saleh : femme fleur, femme sœur de toutes les femmes libanaises et arabes. Photo Valero Rioja de Plugged MGMT

« Shwayyet souwar/Quelques images », cela évoque un album de souvenirs que l'on compulse avec nostalgie. Est-ce que les airs du CD sont sur ce tempo-là ?
C'est un album dédié à la femme libanaise et arabe qui lutte pour garder son amour vivant malgré toutes les horreurs autour d'elle. Elle est toujours positive, belle, aimante et attentionnée, tout en se battant sans relâche pour obtenir l'égalité dans nos sociétés dérangées où l'homme est toujours « roi » sans que jamais la femme ne soit « reine ». D'ailleurs, en termes d'égalité des sexes, les Libanais occupent le 135e rang mondial !
Cet album est un message d'amour profond sous toutes ses facettes. Il dépeint, au fil des chansons, les émotions d'une femme contemporaine. Après tout, presque toutes les femmes que je connais sont convaincues par ce que disait le philosophe américain H.L. Mencken : « L'amour est comme la guerre, facile à enclencher, mais difficile à stopper. »

 

Vous êtes non seulement chanteuse, compositrice et interprète, mais également dessinatrice et plasticienne. Comment votre fibre visuelle va-t-elle s'exprimer sur scène?
Malheureusement, le budget pour ce concert ne me permet pas de réaliser les projections animées sur le mur de la scène que j'ai faites lors du concert du printemps de Beyrouth ou encore pour le concert de lancement de mon CD à Dubaï. Mais les illustrations de cartes postales et les tee-shirts que j'ai conçus seront disponibles à l'entrée du MusicHall aux côtés de mes CD dans lesquels mes dessins jouent un grand rôle.

 

Quelle est la petite histoire de vos couronnes de fleurs ?
Après des années de « naturel absolu », j'ai réalisé que je devais jouer de mon image, comme tout un chacun. Avec l'aide de mon amie Hala Mouzannar, cofondatrice de Madame Rêve, je me suis élaboré un nouveau look en adéquation avec ma personnalité, mais aussi avec mon travail de chanteuse et de parolière. Les fleurs s'y taillent une belle part. Elles me donnent cette ligne colorée dont j'avais besoin après toutes mes années « sombres ». Et puis, les fleurs sont aussi l'inspiration principale de toute la campagne de promotion de mon concert, spot radio et vidéo YouTube, réalisée avec l'aide d'une autre grande amie, Nathalie Masri, directrice créative free-lance.

 

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