Un haut responsable sunnite irakien a appelé samedi à l'ouverture d'un pont fermé, selon lui, par les autorités irakiennes pour empêcher des milliers de personnes fuyant la ville de Ramadi, prise par le groupe Etat islamique, de se rendre à Bagdad.
Selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), les combats ayant conduit à la chute dimanche de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar, ont contraint 40.000 personnes à fuir.
"Je demande l'ouverture immédiate du pont de Bzeibez" entre Ramadi et Bagdad, a déclaré le vice-Premier ministre irakien, Saleh Moutlak en marge du Forum économique mondial à Shouneh (Jordanie), sur la mer morte.
Le pont a été ouvert le 19 mai, mais a été très vite refermé.
Selon M. Moutlak, ce pont a été fermé pour empêcher les personnes fuyant la ville de Ramadi de se rendre à Bagdad, située à une centaine de kilomètres à l'est.
"Empêcher les citoyens d'entrer dans leur capitale est un crime", a-t-il dit, affirmant que "la Constitution ne donne le droit à personne d'interdire à un citoyen d'entrer dans n'importe quelle province" irakienne.
Il a appelé par ailleurs la communauté internationale à venir en aide aux réfugiés irakiens, mettant en garde contre "une catastrophe humanitaire".
Dernières Infos
Irak: un responsable demande l'ouverture de la route de Bagdad aux gens fuyant Ramadi
AFP / le 23 mai 2015 à 17h23
Un haut responsable sunnite irakien a appelé samedi à l'ouverture d'un pont fermé, selon lui, par les autorités irakiennes pour empêcher des milliers de personnes fuyant la ville de Ramadi, prise par le groupe Etat islamique, de se rendre à Bagdad.Selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), les combats ayant conduit à la chute dimanche de Ramadi, chef-lieu de la province...
Les plus commentés
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »
entretien
Entretien Exclusif, François Hollande : Netanyahu "n’a plus d’autres choix que d’arrêter"
Politique
Le CPL en faveur d'une charte nationale qui préserverait la formule libanaise