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Immolation par le feu d'un Tibétain de 35 ans en Chine

Un Tibétain de 35 ans s'est immolé par le feu pour protester contre la politique répressive des autorités chinoises, ont annoncé une radio et une organisation basées à l'étranger, le troisième cas rapporté depuis début avril. Tenzin Gyatso était "bouleversé" par le durcissement des mesures de contrôle à l'approche du 80e anniversaire du dalaï lama, chef spirituel tibétain exilé et bête noire de Pékin, ont rapporté Radio Free Asia (RFA) et l'ONG International Campaign For Tibet.

Alors qu'il accomplissait son geste de désespoir à Daofu, localité d'une région tibétaine de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), "des forces de sécurité se sont précipitées pour éteindre le feu et l'emmener", a indiqué à RFA une source locale. Selon cette même source, il est difficile de savoir si Tenzin Gyatso, père de quatre enfants, était encore en vie ou bien décédé des suites de ses blessures.

Il y a deux ans, la police avait ouvert le feu dans une foule rassemblée à Daofu pour célébrer l'anniversaire du dalaï lama, tuant au moins un moine et blessant grièvement plusieurs personnes, selon des ONG. International Campaign for Tibet, basée à Washington, a pour sa part précisé que Tenzin Gyatso s'était immolé devant un bâtiment gouvernemental où des Tibétains étaient soumis à une "rééducation politique". Contactées par l'AFP, les forces de police de la préfecture de Ganzi, chargée de Daofu, ont affirmé n'être au courant d'aucune tentative d'immolation.

Ces immolations -- au moins la troisième rapportée depuis début avril -- sont considérées comme des formes de protestation contre la mainmise des autorités communistes chinoises sur les ressources du Tibet et contre l'implacable répression de la culture et de la religion locales.
Au moins 140 Tibétains se sont immolés par le feu depuis 2009, avec un pic en novembre 2012 lors du dernier congrès du Parti communiste chinois.

Un Tibétain de 35 ans s'est immolé par le feu pour protester contre la politique répressive des autorités chinoises, ont annoncé une radio et une organisation basées à l'étranger, le troisième cas rapporté depuis début avril. Tenzin Gyatso était "bouleversé" par le durcissement des mesures de contrôle à l'approche du 80e anniversaire du dalaï lama, chef spirituel tibétain exilé...