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Liban

Les menaces de Mohammad Raad

Le ton est de nouveau à l'escalade entre le Hezbollah et le courant du Futur, après les menaces proférées par Mohammad Raad, dans une émission télévisée, contre le ministre Achraf Rifi et le secrétaire général du Futur, Ahmad Hariri. « Le ministre de la Justice a instauré son mini-État à Tripoli. Il est le dernier à pouvoir parler de mini-États. Quant à Ahmad Hariri, son compte viendra après, car il occupe un rang plus élevé. »
Ces scandaleuses menaces ont appelé des réponses vigoureuses de la part du Futur. Nous voulons des éclaircissements, a affirmé le responsable à l'information du mouvement. Quel genre de « compte » attend M. Hariri ? S'agit-il d'un lapsus ou va-t-on mettre les menaces contre MM. Rifi et Hariri à exécution ?
De son côté, Ahmad Fatfat a dénoncé « les propos miliciens » de Mohammad Raad. « Ces propos nous remettent en mémoire ce que beaucoup de nos martyrs avaient entendu avant d'être assassinés », a-t-il dit.
Estimant qu'il faut prendre les menaces de M. Raad « au sérieux », M. Fatfat a demandé au parquet de s'en saisir et d'interroger le député sur ses intentions.

Le ton est de nouveau à l'escalade entre le Hezbollah et le courant du Futur, après les menaces proférées par Mohammad Raad, dans une émission télévisée, contre le ministre Achraf Rifi et le secrétaire général du Futur, Ahmad Hariri. « Le ministre de la Justice a instauré son mini-État à Tripoli. Il est le dernier à pouvoir parler de mini-États. Quant à Ahmad Hariri, son compte...

commentaires (7)

Ah bon ?!

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 16, le 23 mai 2015

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Ah bon ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 16, le 23 mai 2015

  • AVEC LES TÉMOIGNAGES AU TSL DES DERNIERS JOURS... CES MENACES SONT VENUES... TRÈS MAL À POINT... POUR DONNER... DU POIDS AUX ACCUSATIONS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 58, le 23 mai 2015

  • Dans le brouhaha de ces derniers temps, qui transforme le nécessaire débat sur l’avenir de ce pays en une foire d’empoigne dans laquelle des "parfaits" niais vocifèrent et disqualifient à tout va, un slogan certain comme une balle traçante enchante une grosse fraction de cette obédience qui dit : "Oui à la zéro tolérance !". On remarquera que cette formule est, paradoxalement, d’une provocante insolence. Et que prôner outrageusement un comportement "inquisiteur", n’est-ce pas, excluant toute nuance ou toute excuse absolutoire est non seulement archaïque mais surely à l’évidence, mahééék, hypocrite. D’abord, parce qu’une fois énoncée sa fanfaronnade, le fanfaron se retrouve désemparé et bientôt débordé devant les indigestes pépins de la réalité ; c’est-à-dire l’impossibilité de gérer une situation qu’il a lui-même sinon créée, du moins aggravée par 1 fanfaronnerie et ses forfanteries régulièrement débitées. Que faire, en effet, de ces surnuméraires à la chaîne embastillés ? Les relâcher sous les sarcasmes et les protestations ? Les laisser mitonner… à Dâhïyéééh, véritable centre de formation à la niaiserie et créer ainsi des "couveuses" pour ébaubis ? Ou les envoyer promptement se faire oublier via des "retraites" dans des husseïnïyéhs chïïtiques sis 1 mont-äâmil campagnard, antique et ouvrier non loin d’1 certaine Nabattïyéhhh ? En fait, ce qui est singulièrement affligeant dans ce discours strict, sec et définitivement pâmé, c’est son pathétisme hyper rancunier et meurtrier.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 08, le 22 mai 2015

  • 3AYB ! MILLE FOIS 3AYB !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 03, le 22 mai 2015

  • Chicago....annees 30...

    Tabet Karim

    09 h 00, le 22 mai 2015

  • C'est le seul language qu'ils savent tenir mais la sauce ne prend plus...

    George Khoury

    07 h 14, le 22 mai 2015

  • Les menaces du chef du bloc des députés du Hezb iranien au Parlement (dit) libanais, Mohammad Raad, sont "compréhensibles". Il était en effet dans un état d'hystérie normale, car il faisait une comparaison entre le rang d'un président de la République dite libanaise et celui, sublime et divin, d'alwali el-faqih. "Le président de la République n'est point du niveau d'al-wali el-faqih", disait-il. Les menaces sont sorties avec. Cela veut dire, bien sûr, raison de plus pour prendre celles-ci au sérieux. C'est curieux que cela soit le même jour où, devant le TSL, le conseiller du président Rafic Hariri, Hani Hammoud, révèle que ce dernier n'a pas pris au sérieux les menaces de Bachar al-Assad et du Hezbollah et qu'il a fini par payer cela trop cher.

    Halim Abou Chacra

    05 h 13, le 22 mai 2015

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