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Liban

Le 14 Mars dénonce « un coup d’État contre le régime démocratique »

Le secrétariat général, réuni hier à Achrafieh sous la présidence de Farès Souhaid (photo Sami Ayad).

Le secrétariat général du 14 Mars, réuni hier à Achrafieh sous la présidence de son coordinateur général, l'ancien député Farès Souhaid, a affirmé que la proposition du chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, en faveur de l'élection au suffrage universel du président de la République constitue « un coup d'État contre le régime démocratique parlementaire libanais, la Constitution et le document d'entente nationale ».
« La seule solution pour le général Aoun est de se rendre à la Chambre des députés pour l'élection d'un nouveau président de la République », a indiqué le secrétariat général, dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, dont M. Souhaid a donné lecture.
« Nous déplorons le fait de ne pas prendre en considération la situation économique, sécuritaire et politique des Libanais et de lancer des initiatives qui mènent à plus de blocage présidentiel, à des fins personnelles », note le communiqué.
Concernant par ailleurs la bataille du Qalamoun, le secrétariat général a indiqué que « le Hezbollah tente de convaincre les Libanais qu'après avoir déterminé les sources du danger qui guette le pays, il protège les Libanais sans leur demander leur avis, en pensant que cette prétention lui confère le titre d'autorité de référence nationale alternative à l'État légal ».
Le secrétariat a souligné que « l'armée libanaise, qui œuvre à l'ombre de la légalité nationale, est la seule apte à protéger le Liban de tout danger, à travers le déploiement de ses forces sur l'ensemble des frontières, avec l'aide des forces internationales, en vertu de la résolution 1701 ». « Celui qui prétend protéger le Liban hors de l'armée se protège en fait lui-même, surtout après s'être impliqué dans les batailles qui se déroulent en Syrie, batailles au demeurant inutiles, maintenant que le régime Assad se trouve dans un état de mort clinique », ajoute le communiqué du 14 Mars. Et le texte de conclure : « La protection du Liban relève de la responsabilité de l'État, du monde arabe et de la légalité arabe. Il s'agit également de la responsabilité de la communauté internationale, à travers l'application de ses résolutions internationales, notamment la 1559 et la 1701. »
En réponse à une question concernant l'appel lancé par le Hezbollah à l'armée pour qu'elle intervienne à Ersal, M. Souhaid a affirmé : « Hassan Nasrallah tente de nous convaincre qu'il nous protège, comme si les Libanais étaient des citoyens de deuxième catégorie et qu'ils n'avaient pas le droit de prendre part à la protection de leur pays. Ce genre de prétention annonce une autre théorie pour plus tard. Nasrallah est en train de nous dire : "Puisque j'ai protégé le Liban face à Israël et au terrorisme jihadiste, j'ai le droit de gouverner le pays". Or c'est la Constitution libanaise, la justice et la loi qui gouvernent le Liban; c'est la légalité libanaise et arabe qui protège le Liban, et pas une milice quelconque ou une partie des Libanais. »
La réunion du secrétariat général du 14 Mars s'est déroulée en présence de MM. Naufal Daou, Hrair Hovivian, Youssef Douaihy, Charbel Eid, Nagib Bou Merhi, Vatché Nourbatlian, Chaker Salamé, Sassine Sassine, Eddy Abillamaa, Nadi Ghosn, Élie Mahfoud, Moustapha Allouche, Sevag Hagopian et Mme Rouba Kabbara.

Le secrétariat général du 14 Mars, réuni hier à Achrafieh sous la présidence de son coordinateur général, l'ancien député Farès Souhaid, a affirmé que la proposition du chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, en faveur de l'élection au suffrage universel du président de la République constitue « un coup d'État contre le régime démocratique...

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