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Le Hezbollah gagne du terrain à la frontière avec la Syrie, selon son chef

Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah a indiqué samedi que ses combattants avaient repoussé les rebelles de la majeure partie d'une région à la frontière avec la Syrie mais que la bataille n'était pour autant pas encore terminée.

Lors d'un discours télévisé, Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah, allié au régime de Bachar al-Assad dans sa lutte contre les insurgés en Syrie, avait infligé des "défaites retentissantes" aux rebelles dans le Qalamoun.

Selon le chef du mouvement chiite libanais, "300 kilomètres de territoire" ont été repris dans cette zone frontalière montagneuse.

La région de Qalamoun, située de part et d'autre de la frontière syro-libanaise, était un bastion des combattants hostiles au régime d'Assad jusqu'à une opération d'envergure en 2014 soutenue par le Hezbollah, allié de Damas.

Si la majorité de la région a été reprise par le régime syrien, des rebelles et des jihadistes se sont retranchés dans la zone montagneuse à la frontière du Liban et de la Syrie.

L'an dernier, des jihadistes s'étaient brièvement emparés de la ville libanaise d'Arsal en lançant une attaque depuis le côté syrien de cette zone transfrontalière poreuse, prenant en otage des dizaines de membres des forces libanaises de sécurité.

Depuis, quatre ont été exécutés et 25 autres policiers et soldats sont toujours aux mains des jihadistes du Front al-Nosra, la branche d'Al-Qaïda en Syrie, et du groupe Etat islamique (EI).

"Tant que des groupes armés sont présents dans les environs d'Arsal et d'autres coins du Qalamoun, nous ne pouvons pas encore dire que nous sommes pleinement en sécurité", a déclaré samedi M. Nasrallah.

Il a indiqué que les combattants de son mouvement se battaient "de colline en colline, de vallée en vallée", démentant avoir perdu des dizaines d'hommes dans ces combats. Selon lui, le Hezbollah n'a perdu que 13 combattants dans le Qalamoun.

D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'armée syrienne participe également à ces affrontements.

Le Hezbollah a été un appui crucial pour le président Assad face aux rebelles qui combattent son régime depuis quatre ans mais son implication en Syrie a accru les tensions confessionnelles au Liban, qui accueille 1,1 million de réfugiés syriens.

Les chiites du Liban sont en effet largement en faveur du régime alors que les sunnites appuient la rébellion.
Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah a indiqué samedi que ses combattants avaient repoussé les rebelles de la majeure partie d'une région à la frontière avec la Syrie mais que la bataille n'était pour autant pas encore terminée.Lors d'un discours télévisé, Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah, allié au régime de Bachar al-Assad dans sa lutte contre les insurgés en...