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À La Une - Etats-Unis

Pour Obama, le conflit en Syrie ne sera pas réglé avant 2017

"La situation est Syrie est déchirante mais elle est extrêmement complexe", a estimé le président américain.

Le président américain Barack Obama a estimé que le conflit en Syrie ne serait probablement pas réglé avant son départ de la Maison Blanche début 2017. Somodevilla/Getty Images/AFP

Le président américain Barack Obama a estimé vendredi que le conflit en Syrie ne serait probablement pas réglé avant son départ de la Maison Blanche début 2017, réaffirmant sa conviction qu'il n'y avait pas de "solution militaire".

"La situation est Syrie est déchirante mais elle est extrêmement complexe", a souligné M. Obama dans un entretien à la chaîne d'information en continu al-Arabiya. Interrogé sur la possibilité que ce conflit, qui a fait plus de 220.000 morts, soit réglé avant la fin de son mandat, en janvier 2017, M. Obama répond: "Probablement pas".

"Vous avez une guerre civile qui résulte de tensions anciennes. Ce n'est pas quelque chose qui a été provoqué par les États-Unis et ce n'est pas quelque chose qui aurait pu être stoppé par les États-Unis", ajoute-t-il, estimant "trop souvent au Moyen Orient, les gens attribuent toutes les responsabilités" à Washington.

Martelant que l'option militaire "ne pourra être la solution", il réaffirme que le règlement du conflit doit se faire en coopération avec les monarchies du Golfe, qu'il vient de rencontrer lors d'un sommet à Camp David, mais aussi d'autres pays de la région comme la Turquie. "Pour résoudre cette grave crise humanitaire, il est plus cohérent pour nous de travailler avec eux plutôt que d'agir de manière unilatérale", ajoute-t-il.

Les États-Unis ont commencé début mai à entraîner un petit groupe de rebelles syriens modérés en Jordanie pour lutter contre l'organisation État islamique (EI).

 

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Le président américain Barack Obama a estimé vendredi que le conflit en Syrie ne serait probablement pas réglé avant son départ de la Maison Blanche début 2017, réaffirmant sa conviction qu'il n'y avait pas de "solution militaire".
"La situation est Syrie est déchirante mais elle est extrêmement complexe", a souligné M. Obama dans un entretien à la chaîne d'information en continu...

commentaires (5)

Et qui vivra verra . Une chose est certaine Washington joue plusieurs roles comme durant la guerre civile libanaise .

Sabbagha Antoine

18 h 47, le 16 mai 2015

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Commentaires (5)

  • Et qui vivra verra . Une chose est certaine Washington joue plusieurs roles comme durant la guerre civile libanaise .

    Sabbagha Antoine

    18 h 47, le 16 mai 2015

  • Il pourrait aussi bien s'en aller de suite.

    Christine KHALIL

    14 h 53, le 16 mai 2015

  • Toute révolution peut être présentée comme divers degrés d'évolution, reliés de manière que l'1 d'eux constitue la négation de l'autre. Quand, e.g, 1 peuple évolue d’un système à un autre, il nie son existence politique antérieure. On ne peut donc traverser une révolution sans nier son mode précédent. Traduit en langage moral moralisant niais, nier veut dire renier. Renier ! Avec ce passe, tout borné peut stigmatiser toute révolution, sans la piger ; il peut lui opposer sa "propre" immobilité comme 1 vertu morale immaculée. Ainsi l'imagination archaïque des peuples rétrogrades a stigmatisé en général l'histoire, en transposant l'âge de l'innocence et d'or dans la préhistoire, dans l'âge où nulle histoire vraie ne se produisait ; nulle négation et nul reniement à craindre donc. Ainsi voilà qu'apparaissent à ces époques de bouleversements tant bruyants, temps de négation et moult passionnés reniements like actuellement ; des hommes sages et bien-pensants n’est-ce pas, des satyres honnêtes tel ce Husseïn dernier qui opposent à cette perversion historique, leur état statique mais idyllique black de l'idylle. À l'éloge de ces "poètes", de ces moralistes ; yîîîh ; moralisants, on peut toutefois observer qu'ils hésitent scrupuleusement, quand il leur faut attribuer la palme de cette "moralité" à l’âne ou à l’ânier ! Laissons-les à ces bonhommes s'ébaudir à leur aise de leur propre excellence yankee. Mais, ne les suivons pas là où ils se figurent aller au fond des problèmes !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 49, le 16 mai 2015

  • bonne voyage, Monsieur le Président vous avez commis assez de dégâts comme ça On ne risque pas de garder un bon souvenir de vous

    FAKHOURI

    14 h 43, le 16 mai 2015

  • Excellente nouvelle ...! ,donc il quitte la Maison Blanche en 2017...!

    M.V.

    13 h 48, le 16 mai 2015

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