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Liban

Khaddam accuse l’Iran, la Syrie et le Hezbollah de l’assassinat de Rafic Hariri

Dans un entretien publié sur le site Elaph, l'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui vit aujourd'hui en exil à Paris, accuse le régime syrien, ainsi que l'Iran et le Hezbollah d'être responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
« Ce sont des membres du Hezbollah ainsi que des éléments partisans du régime syrien qui sont derrière cet attentat politique », affirme M. Khaddam, tout en soulignant que « le Hezbollah ne peut perpétrer un assassinat d'une telle envergure en l'absence d'une décision iranienne explicite dans ce sens ». Il note qu'il y avait une volonté iranienne d'éliminer Rafic Hariri car ce dernier, « étant prosaoudien, empêchait le Hezbollah d'avoir une emprise totale sur le pays ».
L'ex-vice-président syrien affirme en outre que la mort récente de l'ancien chef de la sécurité politique syrienne, Rustom Ghazalé, s'inscrit dans le cadre d'une politique visant à « camoufler les indices et les détails » de l'assassinat de Hariri. Selon lui, le régime syrien est acculé à faire cela car « il se trouve en position de grande faiblesse suite à une série de défaites militaires » face aux rebelles. Mais « si le Tribunal spécial pour le Liban était sérieux dans sa volonté de sanctionner les auteurs de l'assassinat de Rafic Hariri, il aurait déjà convoqué Bachar el-Assad », dit-il.
Ce dernier est « au bord du précipice et sa bataille contre l'opposition syrienne est menée par des officiers iraniens », poursuit M. Khaddam, estimant que l'Iran « a commis une grave erreur en s'impliquant dans la crise syrienne » et que « le sort qui sera réservé au régime syrien aura des répercussions sur l'Irak et le Liban ».
« Les responsables politiques libanais ont eu tort de ne pas élire un président de la République en attendant l'aval du Hezbollah et de la Syrie, et ils devront assumer la responsabilité d'une telle décision », conclut-il.

Dans un entretien publié sur le site Elaph, l'ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui vit aujourd'hui en exil à Paris, accuse le régime syrien, ainsi que l'Iran et le Hezbollah d'être responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.« Ce sont des membres du Hezbollah ainsi que des éléments partisans du régime syrien qui sont derrière cet attentat...

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