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Pour l'armée de Bachar el-Assad, une série de revers en quelques mois

Retour sur les principaux revers militaires subis par le régime baasiste.

Le président Bachar el-Assad a reconnu mercredi pour la première fois que son armée avait subi des revers mais assuré que la guerre contre les rebelles n'était pas perdue. AFP PHOTO / HO / SANA

Le régime syrien a subi ces derniers mois une série de revers militaires, après plus d'un an de victoires successives face aux rebelles qui tentent de le renverser depuis 2011. Le président Bachar el-Assad a reconnu mercredi pour la première fois que son armée avait subi des revers mais assuré que la guerre contre les rebelles n'était pas perdue. Débuté en mars 2011 par des manifestations anti-régime pacifiques réprimées dans le sang, le conflit a dégénéré en une guerre civile complexe. Plus de 220.000 personnes ont été tuées et près de 10 millions ont fui leurs foyers.

Retour sur les principaux revers militaires subis par le régime baasiste :

 

LES REBELLES FRAPPENT AU CŒUR DE QARDAHA


Le 21 février, la rébellion frappe au cœur de Qardaha (nord-ouest), ville d'origine de Bachar al-Assad, avec un attentat suicide qui fait quatre morts. Les environs de Qardaha avaient été récemment visés par des roquettes lancées par les rebelles dans la province de Lattaquié, mais c'est la première fois qu'un attentat vise le coeur de la ville. La province de Lattaquié est la place forte de la communauté alaouite, la confession du clan Assad, qui dirige le pays depuis plus de quatre décennies. Qardaha abrite le mausolée de l'ex-président Hafez el-Assad.

 

 

LES REBELLES CONTRÔLENT BOSRA AL-CHAM


Le 25 mars, les rebelles chassent les milices pro-régime des secteurs chiites de Bosra al-Cham, et contrôlent désormais la totalité de cette grande ville antique du Sud. Bosra est située dans la province de Deraa, berceau de la révolte. Cette ville mixte sunnite et chiite se trouve à mi-chemin entre le chef-lieu éponyme de la province et la ville de Soueida, tous deux aux mains de l'armée.

 

CHUTE D'IDLEB 


Le 28 mars, le réseau el-Qaëda et ses alliés rebelles s'emparent de la ville d'Idleb (nord-ouest), 2e capitale provinciale à échapper au contrôle du régime, après Raqqa (nord), devenue le fief du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie. La coalition, qui s'empare de la ville et qui se fait appeler l'Armée de la Conquête est composée de groupes islamistes, comme Ahrar al-Cham, et jihadistes, tel que le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda.



Sami Ali/AFP

 

LES JIHADISTES DE L'EI PÉNÈTRENT A DAMAS


Le 1er avril, dans le sud de Damas, les jihadistes de l'EI lancent une offensive sur le camp de Yarmouk avec l'aide d'al-Nosra. C'est la première fois que l'organisation, qui contrôle depuis 2013 de vastes régions du Nord, pénètre dans Damas.


LES REBELLES S'EMPARENT DU DERNIER POSTE FRONTIÈRE AVEC LA JORDANIE


Le 1er avril, des groupes rebelles notamment islamistes prennent le passage frontalier de Nassib, seul poste à la frontière avec la Jordanie resté sous contrôle loyaliste.


CHUTE DE JISR AL-CHOUGHOUR


Le 25 avril, le régime perd la ville de Jisr al-Choughour (province d'Idleb, nord-ouest), qui tombe aux mains de la coalition regroupant des combattants d'al-Nosra et des groupes rebelles islamistes après à peine quatre jours de combats. Jisr al-Choughour a une valeur stratégique car elle est tout près de la Turquie, pays favorable à la rébellion, mais aussi de Lattaquié. Depuis, 150 soldats sont assiégés dans l'hôpital de la ville et de violents accrochages les opposent aux combattants de la coalition.



REUTERS/Khalil Ashawi

 

PRISE DE LA BASE D'AL-QARMID


Le 27 avril, la coalition des forces islamistes alliées aux jihadistes d'al-Nosra prennent al-Qarmid, une base importante de l'armée dans le Nord-Ouest.

Après les défaites de son armée, le régime demande fin avril à l'Iran, son principal allié régional, de renforcer son aide militaire, à l'occasion d'une visite à Téhéran de son ministre de la Défense.

 

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Le régime syrien a subi ces derniers mois une série de revers militaires, après plus d'un an de victoires successives face aux rebelles qui tentent de le renverser depuis 2011. Le président Bachar el-Assad a reconnu mercredi pour la première fois que son armée avait subi des revers mais assuré que la guerre contre les rebelles n'était pas perdue. Débuté en mars 2011 par des...

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LA LIBRE EXPRESSION

19 h 26, le 07 mai 2015

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Commentaires (3)

  • ET LA DESCENTE CONTINUE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 26, le 07 mai 2015

  • Comme les usurpateurs qui avaient reconnu leur défaite au sud Liban en 2006 , par le rapport Vinograd .

    FRIK-A-FRAK

    18 h 05, le 07 mai 2015

  • Une guerre civile qui dure tant que les grandes puissances encouragent les meurtres en alimentant diverses fractions . Triste .

    Sabbagha Antoine

    15 h 18, le 07 mai 2015

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