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Liban - Hygiène alimentaire

L’eau potable insalubre dans de nombreuses écoles

Un nouvel abus en matière d'hygiène alimentaire vient s'ajouter à la longue liste déjà établie. Il concerne cette fois-ci l'eau potable disponible dans les écoles libanaises. « Près de la moitié (49 %) des échantillons d'eau potable prélevés dans les écoles ne sont pas en fait conformes aux normes de santé publique », a déclaré hier le ministre de la Santé, Waël Bou Faour.
Ces chiffres représentent les conclusions d'une étude conduite dans 190 établissements scolaires, publics et privés, sur l'ensemble du territoire libanais.
L'analyse des échantillons prélevés montre « des taux importants de bactéries pouvant causer des maladies graves », a expliqué M. Bou Faour, au cours d'une conférence de presse tenue conjointement avec le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab. « Dans certains échantillons, des matières fécales ont été trouvées », a-t-il ajouté, exposant les recommandations de son ministère pour faire face à ce problème. Au nombre de ces conseils notamment, la nécessité de mener une campagne dans l'ensemble des établissements pédagogiques publics et privés pour assurer la salubrité de l'eau potable, mais aussi d'obliger les écoles à traiter les sources d'eau, à assurer la maintenance des installations, à faire examiner l'eau potable régulièrement et à installer des réservoirs d'eau inoxydables. M. Bou Faour a également mis l'accent sur l'importance d'installer des filtres dans l'ensemble de ces établissements.
M. Bou Saab a, pour sa part, annoncé que son ministère, en collaboration avec l'Unicef, veille à l'application du programme « Wash » qui vise à préserver l'hygiène dans les écoles publiques, y compris celle de l'eau.
Par ailleurs, des contrôleurs du ministère de la Santé ont détruit hier une quantité de pain et de croissants invendus à la boulangerie Le Royal à Rachaïne (Zghorta), que le propriétaire de la boulangerie comptait de toute façon détruire, comme le montre une liste qu'il a présentée aux contrôleurs.
Sur un autre plan, le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan, a affirmé que les abus en matière d'hygiène alimentaire dont on fait état dans les médias « sont l'exception et non la règle ». « Si l'hygiène alimentaire était aussi déplorable qu'on le dit, les Libanais seraient hospitalisés en masse », a-t-il dit au cours d'une conférence sur l'industrie agroalimentaire au Liban, organisée par la faculté de génie de l'Université islamique. Soulignant qu'il ne conteste pas les sanctions faites aux contrevenants, M. Hajj Hassan a insisté sur la nécessité de protéger les bonnes entreprises du secteur agroalimentaire.

Un nouvel abus en matière d'hygiène alimentaire vient s'ajouter à la longue liste déjà établie. Il concerne cette fois-ci l'eau potable disponible dans les écoles libanaises. « Près de la moitié (49 %) des échantillons d'eau potable prélevés dans les écoles ne sont pas en fait conformes aux normes de santé publique », a déclaré hier le ministre de la Santé, Waël Bou...

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