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À La Une - France

Nouveau succès pour le Rafale: 24 appareils vendus au Qatar

Le montant du contrat s'élève à 6,3 milliards d'euros et scelle une année exceptionnelle pour l'export d'armements français.

Après l’Égypte et l'Inde, le Rafale connaît un nouveau succès avec la vente de 24 avions de combat au Qatar, qui sera formalisée lundi à Doha par la signature du contrat en présence de François Hollande. REUTERS/Regis Duvignau/Files

Après l’Égypte et l'Inde, le Rafale connaît un nouveau succès avec la vente de 24 avions de combat au Qatar, qui sera formalisée lundi à Doha par la signature du contrat en présence de François Hollande.

Le président français François Hollande "s'est entretenu hier (mercredi) avec cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani, émir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale", a annoncé jeudi l'Elysée dans un communiqué. C'est une "bonne nouvelle qui confirme aussi la reprise de l'économie française", s'est félicité devant la presse le chef de l'Etat, toujours confronté à une forte impopularité en France où il n'arrive pas à inverser la courbe du chômage.

M. Hollande "se rendra à Doha le 4 mai afin d'assister à la signature des contrats entre les sociétés Dassault Aviation et le fabricant européen de missiles MBDA d'une part, et l'Etat du Qatar d'autre part, ainsi qu'à celle de l'accord intergouvernemental qui encadrera la coopération entre nos deux pays", ont précisé ses services.
Après une décennie d'échec à l'exportation, ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée le 10 avril, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février. "C'est le troisième succès commercial pour le Rafale", a déclaré M. Hollande. "C'est un succès" pour le constructeur Dassault et les entreprises sous traitantes "qui arrive à point" mais aussi "pour les pouvoirs publics et la diplomatie française (...) C'est une fierté pour le pays", a insisté le président français.

Selon une source au sein du ministère de la Défense, l'accord final avec le Qatar a été donné le 21 avril à Doha par l'émir du Qatar au ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui y effectuait là sa 10e visite discrète depuis 2012. Le montant du contrat s'élève à 6,3 milliards d'euros et scelle une année exceptionnelle pour l'export d'armements français, qui devrait dépasser les 15 milliards d'euros.

 

(Lire aussi : Le porte-avions Charles de Gaulle, un défi technique 24 heures sur 24)

 


Deux autres acquéreurs potentiels

Le Rafale avait essuyé six échecs à l'export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises. Au total, 84 exemplaires du Rafale seront exportés. Par ailleurs, deux autres acquéreurs potentiels au moins sont sur les rangs: les Emirats arabes unis, pour le remplacement à terme de 60 Mirage 2000-9, et la Malaisie, qui doit encore lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 16 appareils.

Construit en collaboration par Dassault, qui supervise 60% de la valeur de l'avion, l'électronicien Thales (22%) et le motoriste Snecma (groupe Safran, 18%) qui fournit le moteur M-88 de nouvelle génération, le Rafale est destiné à être l'avion de combat français jusqu'en 2040 et doit à terme relever l'ensemble des appareils en service en France. Déployé dès 2007 en Afghanistan, il est entré en service en 2004. Le Rafale a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique en Irak.

 

(Lire aussi : Armement: exportations françaises record de plus de 8 milliards d'euros en 2014 )

 

Cet avion de combat est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire aéroportée française. Ce succès commercial intervient au lendemain d'annonces de François Hollande sur la réévaluation du budget des armées pour faire face à la menace terroriste. Le ministère de la Défense va bénéficier de 3,8 milliards d'euros supplémentaires entre 2016 et 2019 et l'armée devra mobiliser 7.000 hommes en permanence pour une mission de protection de sites sensibles sur le territoire national.
Les effectifs des armées françaises sont soumis à rude contribution avec 9.000 hommes engagés dans les différentes opérations extérieures au Sahel, en Centrafrique et dans le Golfe.

 

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ON SE CONSTITUE UNE GRANDE FLOTTE ARMÉE DE L'AIR DANS LES PAYS DU GOLFE !!!

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 14, le 01 mai 2015

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Commentaires (2)

  • ON SE CONSTITUE UNE GRANDE FLOTTE ARMÉE DE L'AIR DANS LES PAYS DU GOLFE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 14, le 01 mai 2015

  • Selon Global Research qui cite les sources occicons quelques 4000 soldats bensaouds ont désisté! ! Par crainte d'avoir à affronter les bataillons yéménites au cours d'une éventuelle offensive terrestre contre le Yémen ces bensaoud ont fui leurs bases militaires dans des régions frontalières. les autorites bensaouds tentent de maintenir un black out total sur ces désertions massives dans les unités et les bases militaires sans pour autant réussir de cacher cette réalité des services de sécurité occidentaux.Selon ces sources des contacts ont été détectés entre les commandants militaires bensaoud et le ministre de la défense qui dirige les opérations. Ces contacts traitent en effet de ces désertions en masse. Certaines informations font etat de la fuite de plus de 10000 soldats ces quatre dernières semaines. Les experts soulignent le moral particulièrement écorné des militaires saoudiens au seuil dune eventuelle attaque terrestre contre le Yémen. Pour les services secrets saoudiens une invasion terrestre du Yémen dans ces conditions revient à un suicie en règle pour le régime des benSaoud.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 52, le 30 avril 2015

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