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Lifestyle - Quelqu‘un m‘a dit...

Salma Hayek n’est plus à Beyrouth

La star Salma Hayek au cinéma. Photos Georges Chahoud

La cohue aux Souks

Le Liban s'est offert une publicité d'une envergure inédite grâce à Salma Hayek. La star hollywoodienne était présente, lundi soir, dans les cinémas des Souks, pour la première mondiale de son film d'animation The Prophet, adaptation de l'une des œuvres les plus célèbres au monde, écrite par Gibran Khalil Gibran. C'est une « lettre d'amour à mon héritage », a-t-elle déclaré à la presse. À travers ce film, « je voudrais dire au monde qu'il y a eu un écrivain arabe qui a écrit de la philosophie et de la poésie, qui a rassemblé les religions et le monde entier, et qui a vendu plus de 100 millions d'exemplaires sur plusieurs générations », a dit avec fougue la voluptueuse brune.
Sur fond de musique de Gabriel Yared, elle a parcouru le red carpet vêtue d'une longue robe signée Élie Saab, maquillée par Bassam Fattouh et coiffée par Victor Kayrouz. Derrière les barrières, une cohue de photographes et de curieux armés de leurs smartphones se bousculaient pour l'immortaliser. À l'intérieur, elle a difficilement pu se frayer un passage au milieu d'un millier d'invités qui l'attendaient d'un pied ferme pour poser à ses côtés. Elle a dû implorer la Madre pour une bouffée d'oxygène ! Mais c'est un verre de champagne qui viendra à son secours et qu'elle lèvera au succès
du film.
Le micro tombé en panne, elle décide de remplacer son discours d'occasion en apposant un autographe sur l'affiche du film. Mais là, personne n'avait un bic ou un stylo à lui prêter. C'est alors avec un crayon de maquillage prêté par une dame qu'elle écrira I love you all, avant de se diriger vers une des salles qu'elle a occupée en compagnie de son équipe et d'une poignée de VIP.

(Lire aussi : Avec les enfants cancéreux, le cœur de Salma Hayek a battu la chamade)

 

Le cèdre au creux de la main

Le soir, la DJ Caline Chidiac, maîtresse ès platines, et les flamboyants Gypsy Queens ont mis en marche le dîner de gala, organisé dans le cadre du « The Ultimate Goal Charity », de Cynthia Sarkis Perros. Dans les magnifiques jardins de l'Esa, se sont retrouvés Salma Hayek, Gabriel Yared, le réalisateur Roger Allers et les producteurs du film (Pépé Tamez, Clarck Peterson et Jean Riachi), ainsi que le ministre de la Culture, Rony Araiji, et une brochette de 300 convives, parmi lesquels Nayla Moawad, Nadine Labaki et Khaled Mouzannar, Pierre et Randa Daher, Sami et Salwa Salman, India Abdini, Paul Eddé, Georges et Myriam Antaki, Ricardo et Youmna Karam, Rabih et Maha Ammach, Nayla de Freige, Mohammad Bassel et Ghida Rabbat, Samir et Laura Lahoud, Bob Manoukian, May Chidiac, Mohammad Harib, Pierre Rabbat, Moustapha et Leila Bsat, Viviane Eddé, Nour Salamé, Nagi et Tania Heneiné, Chafic et Janine Tabet, Nadine Mekattaf, Bernard Khalil, Galal Mahmoud, Toufic et Zeina Awad, Youssef Mallat, César et Carmen Bassil, Karen Cherdjian Fattal, Nancy Ajram et Fady Hachem, Tarek Chidiac, Giuseppe Aquila, PDG de Montegrappa, sans oublier nos deux collègues Carla Henoud (avec sa sœur Dany) et Béchara Maroun...

 


Salma Hayek et Julien Brunie de Christie‘s. Photo Georges Chahoud



Au cours du dîner, préparé par Le Bristol et arrosé de bons crus sélectionnés chez Joël Robuchon, une vente aux enchères, dirigée par Julien Brunie (Christie's), a permis de récolter 250 000 dollars pour le Children's Cancer Center (CCCL). Parmi les nombreux lots proposés, la robe haute couture Élie Saab que portait la star hollywoodienne a été adjugée 38 000 dollars, et 50 000 pour un dîner en compagnie de Salma Hayek, qui a assuré être capable de le concocter de ses blanches mains. Puis en duo avec Jean Riachi, elle a interprété « Hotel California » pour booster la vente de certaines pièces. Ainsi, le stylo « Le Prophète », conçu par Katia Traboulsi pour la célèbre maison italienne Montegrappa, s'est arraché à 30 000 dollars, et une sculpture de Nadim Karam, à 22 000. Prenant le micro à son tour, Tania Kassis et Michel Fadel ont improvisé une Comparsita, avant de chanter  Aatini el-naya wa ghanni, repris en chœur par Marcel Ghanem. Ce dernier avait offert il y a deux jours un petit cèdre à Salma Hayek. Hier matin, à son départ, les agents de sécurité de l'aéroport ont décidé de le confisquer. Férocement, elle s'y est opposée : « I want my country in my hand. » (« Je veux garder un bout de ma terre entre mes mains »), a-t-elle lancé. Sacrée Salma Hayek !

(Lire aussi : Salma Hayek à « L'Orient-Le Jour » : Attendez... Je n'ai pas encore fait entendre ma vraie voix)

 

De Jean à Élie, entre tequila et micro

Pour sa première visite au pays de ses ancêtres, un accueil des plus enthousiastes a été réservé à Salma Hayek. La très glam actrice et réalisatrice mexicaine est apparue dans ses plus beaux atours pour l'élégant dîner-cocktail bar tequila donné en son honneur par le PDG de la FFA (et un des principaux producteurs de The Prophet), Jean Riachi, et son épouse Josiane. Accompagnée de son père Sami Hayek Dominguez et de l'équipe du film, dont le célèbre réalisateur Roger Allers (The Lion King) et son épouse, le compositeur oscarisé Gabriel Yared, les deux producteurs associés du film Pepe Tamez et Clarck Peterson (producteur de Monster avec CharlizeTheron, et de Rampart avec Woody Harrelson et Robin Wright). Tous, de fort belle humeur, ont rejoint la centaine de convives des Riachi. (Sou)riante, la voluptueuse Salma Hayek-Pinault, qui déclarait dans les colonnes de The Edit : « J'aime manger, et, franchement, j'aime le bon vin », a goûté à divers mets libanais préparés par le chef Nicolas Audi pendant que Jean Riachi lui expliquait la composition de chaque plat. Elle s'est prêtée au jeu des selfies avec les convives et a même accepté de poser sans chichis avec les serveurs et le personnel de maison. La bomba latina, égérie du joaillier Pomellato, s'est vu aussi offrir un collier de chez Madame Rêve par Lina Cortas, qui a publié la photo sur Instagram.
Étaient présents : les ministres Gebran Bassil, Michel Pharaon, Nouhad Machnouk, Nabil de Freige (avec Maya, présidente de la Fondation Liban Cinéma); Nadine Labaki et Khaled Mouzannar ; le réalisateur Philippe Aractingi (et Diane); les ambassadeurs des États-Unis et du Mexique, ainsi qu'une centaine d'invités dont Jean et Nayla de Freige, Neda Takieddine, Georges Abou Jaoudé, le directeur de l'Institut français et conseiller de coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France Henri Lebreton, Marcel Ghanem, Pépé Tamer, Junior (Lucien) et Karine Letayf, le distributeur du film, Mohammad Fathallah, les investisseurs du film que Salma Hayek a remerciés ; l'envoyée spéciale de Paris Match Dany Jucaud qui a suivi la star partout au Liban, sans oublier l'agent de Pomellato (Khalil Fattal) et celui de Gucci (Tony Salamé), Joumana Nasr et son frère Haïtham Nasr, etc.
Sa belle humeur a aussi fait sensation au dîner donné par Élie et Claudine Saab dans leur jardin à Gemmayzé où, empruntant le micro à Elissa, elle a chanté. Le DJ Chaker Noun a pris le relais pour animer cette soirée qui a regroupé autour de la star et de son groupe une cinquantaine d'invités dont le ministre Michel Pharaon et Frida Rayess, Ghada Irani, Ricardo et Youmna Karam, Mario Saradar, Hassana Mansour, Ahmad et Cherine Tayeb, Nicolas et Michèle Gharzouzi, Karim et Magda Abillama, Gary et Lara Chekerdjian, Bachir et Gracinda Mallas...

ditavonbliss@hotmail.com

 

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commentaires (1)

UNE VRAIE LIBANAISE... COMME EN SONT TOUS LES LIBANAIS DE LA DIASPORA !!! CONTRAIREMENT AUX RÉSIDENTS... ET JE PARLE DES PANURGES ET DE LEURS CHEPTELS DE MOUTONS... QUI DÉTRUISENT LEUR PAYS...

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 10, le 29 avril 2015

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Commentaires (1)

  • UNE VRAIE LIBANAISE... COMME EN SONT TOUS LES LIBANAIS DE LA DIASPORA !!! CONTRAIREMENT AUX RÉSIDENTS... ET JE PARLE DES PANURGES ET DE LEURS CHEPTELS DE MOUTONS... QUI DÉTRUISENT LEUR PAYS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 10, le 29 avril 2015

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