À l'instar de ce qui s'était passé lors de la conférence de Doha en 2008, une solution globale devrait être trouvée à toutes les crises institutionnelles que traverse le pays. C'est ce qu'a affirmé hier le ministre du Tourisme Michel Pharaon, qui a plaidé hier pour un accord simultané « sur l'élection d'un président de la République, le vote d'une loi électorale, la nomination d'un nouveau commandant en chef de l'armée, l'organisation d'élections législatives et la désignation d'un chef du gouvernement ». Affirmant que « le vote du budget et de la grille des salaires est lié aussi bien à la crise présidentielle qu'à la crise parlementaire », le ministre Pharaon a indiqué que « la crise parlementaire actuelle et la crise gouvernementale d'il y a deux mois sont, elles, liées par un même objectif visant à bloquer l'élection présidentielle ».
Aussi a-t-il pressé le président de la Chambre, Nabih Berry, d'appeler les députés à élire un président, « ce qui apporterait une solution aux autres crises ».
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