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Liban - La situation

Déclarations incendiaires et dialogue tranquille : encore des exercices de corde raide

La déclaration incendiaire du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et la mutinerie au bâtiment « D » de la prison centrale de Roumieh illustrent à leur manière la précarité de la situation politique et sécuritaire au Liban.
Sur le plan politique, un observateur résume ainsi la situation : « Le courant du Futur a intérêt au dialogue pour éviter un dérapage sécuritaire et de nouveaux assassinats dans ses rangs. De son côté, le Hezbollah a intérêt au dialogue pour assurer une légitimité minimale aux équipées sauvages qu'il mène partout dans la région dans le but d'exporter la révolution iranienne. Mais le Hezbollah a aussi intérêt aux joutes verbales pour préserver sa crédibilité aux yeux de son public et maintenir l'esprit de corps. Le Futur ne se taira pas non plus face aux déclarations incendiaires du parti pro-iranien. La guerre arabo-iranienne dont l'abcès de fixation est actuellement le Yémen rend encore plus fragile cet équilibre. »
« Mais comment concilier l'intérêt au dialogue et la course aux extrêmes ? Voilà l'exercice de corde raide auquel doit se plier le Liban bon gré mal gré. »

Curieusement, le député Hussein Moussaoui (Hezbollah) a fait preuve il y a quelques jours de souplesse. S'exprimant sur les options de son parti en ce qui concerne la présidence, il a déclaré : « Le Hezbollah n'acceptera pas un président qui ne se considère pas l'ennemi d'Israël. Mais ça ne veut pas dire que nous voulons un résistant comme Émile Lahoud ; pas plus que nous voulons d'un Johnny Abdo. Nous voulons un président pour tous les Libanais. Nous sommes avec tout maronite qui dira qu'Israël est l'ennemi (...) Nous nous tenons aux côtés de Michel Aoun et nous appuierons tout candidat qui sera soutenu par Michel Aoun. »

Failles
Sur le plan sécuritaire, l'incident de Roumieh souligne les failles du système pénitentiaire et la frustration des prisonniers. La surenchère de certaines personnalités politiques ne serait pas étrangère à cette intifada sans horizons. L'incident sera-t-il réglé « à l'amiable » comme toujours ? En tout cas, la situation en soirée était toujours volatile, et le salut des otages détenus n'est pas minime.
Les failles du système pénitentiaire remettent-elles en cause la confiance que le pays semble avoir placé dans le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, ministre sunnite chargé de mater les groupuscules sunnites ?

Toujours est-il que deux épouses qui se sont rendues hier dans le jurd de Ersal pour visiter leurs maris otages, Layal Dirani et Zahra Mcheik, ont rapporté à leur retour que la libération des 16 otages détenus par le Front al-Nosra ne se fera pas de sitôt, et que les responsables libanais « n'étaient pas sérieux dans leurs négociations ». De source proche de Nabih Berry et du général Abbas Ibrahim, on avait pourtant affirmé que leur libération se ferait dans une semaine. Là encore, quelque chose d'ambigu alimente l'inquiétude et l'incrédulité de la population.

 

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La déclaration incendiaire du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et la mutinerie au bâtiment « D » de la prison centrale de Roumieh illustrent à leur manière la précarité de la situation politique et sécuritaire au Liban.Sur le plan politique, un observateur résume ainsi la situation : « Le courant du Futur a intérêt au dialogue pour éviter un dérapage...

commentaires (1)

Leur tuteur bää bää bääSSyrien äalaouïto-Per(s)cé n’a jamais toléré de se voir amputé de son flanc à bâbord libanais(h). Et n’admet pas davantage les audaces de ces "élites" libanaises trop dévergondées pour n’être pas subversives mais surtout minables. Restait pour lui à s’accrocher à ce postulat inaltérable : Rien ne vaut, pour préserver son emprise et le statuquo sur cette arrière-bassecour libanaise de purs dindonneaux rancis, ce statisme précaire libanais(h) si misérable. Qui donc alors ose parler encore d’intérêt national ? On en est donc là, en attendant que les vents propices de la liberté-dignité soufflent dans notre direction subméditerranéenne ! Dans un bled-pays blette donc qui, accessoirement, les réunit tout autour d’un pin (douglas) maritime même pas Cédraie ; yâ wâïyléééh ! Arbre creux et mort recouvert de moult termites et lucioles. Un véritable mensonge indigène libanais(h) tissé d'insignifiances, enfoui sous des kilos de lait et de miel ; yîîîh ; en sus du fabuleux bézér läätîne, de äassal et de achttâh : Un "pur" mensonge auquel aucune personne Saine really non-niaise, profondément ne croit ; yâ hassratâââh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

17 h 52, le 18 avril 2015

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Commentaires (1)

  • Leur tuteur bää bää bääSSyrien äalaouïto-Per(s)cé n’a jamais toléré de se voir amputé de son flanc à bâbord libanais(h). Et n’admet pas davantage les audaces de ces "élites" libanaises trop dévergondées pour n’être pas subversives mais surtout minables. Restait pour lui à s’accrocher à ce postulat inaltérable : Rien ne vaut, pour préserver son emprise et le statuquo sur cette arrière-bassecour libanaise de purs dindonneaux rancis, ce statisme précaire libanais(h) si misérable. Qui donc alors ose parler encore d’intérêt national ? On en est donc là, en attendant que les vents propices de la liberté-dignité soufflent dans notre direction subméditerranéenne ! Dans un bled-pays blette donc qui, accessoirement, les réunit tout autour d’un pin (douglas) maritime même pas Cédraie ; yâ wâïyléééh ! Arbre creux et mort recouvert de moult termites et lucioles. Un véritable mensonge indigène libanais(h) tissé d'insignifiances, enfoui sous des kilos de lait et de miel ; yîîîh ; en sus du fabuleux bézér läätîne, de äassal et de achttâh : Un "pur" mensonge auquel aucune personne Saine really non-niaise, profondément ne croit ; yâ hassratâââh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 52, le 18 avril 2015

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