Dîner à l’ambassade du Liban en France en l’honneur de Carlos Ghosn

Le chargé d'affaires p.i. de l'ambassade du Liban à Paris, Ghady el-Khoury, et son épouse ont donné un dîner à la résidence de l'ambassade en l'honneur de Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, arrivé en compagnie de Carole Nahas, et auquel étaient conviés l'écrivain Amin Maalouf et son épouse; le conseiller diplomatique du président français François Hollande pour le Moyen-Orient, Emmanuel Bonne ; la consule du Liban à Marseille, Hala Keyrouz ; la conseillère à l'ambassade du Liban Rola Noureddine, le couturier Élie Saab et son épouse ; l'homme d'affaires Gilbert Chaghoury et son épouse ; le propriétaire de l'hôtel Saint-Régis à Paris Élie Georges et son épouse ; le PDG de la société Como-Mercédès en France Oussama Kaddoura et son épouse ; le directeur de la MEA à Paris Raymond Khattar ; le directeur des Cahiers de l'Orient Antoine Sfeir et le PDG de Transaco Antar Daouk.
Dans son mot d'accueil, M. Khoury a souligné que Carlos Ghosn représentait, par sa vie, ses appartenances « multinationales » et sa carrière, un condensé brillant de l'émigration libanaise puisque, « né au Brésil d'un père libano-brésilien et d'une mère libano-nigériane, ayant fait ses études scolaires au Liban (N-D de Jamhour) et poursuivi ses études à Polytechnique et à l'École des mines à Paris, Ghosn a travaillé en Allemagne, au Brésil puis au Japon où il est devenu aussi révéré qu'Akihito, devenant PDG d'un groupe d'automobile franco-japonais. Homme d'affaires et entrepreneur des plus illustres, Carlos Ghosn porte si haut et si bien l'image du Liban », a conclu M. Khoury.
Le chargé d'affaires a également tenu à rendre un hommage individuel à chacun de ses invités et à évoquer la réussite qui est la leur dans leurs domaines respectifs, en soulignant, à l'intention d'Emmanuel Bonne, qu'ils représentaient un « noble échantillon, un fleuron de l'émigration libanaise, plus particulièrement en France, où ils ont œuvré à assurer la survie du Liban dans les moments les plus difficiles ». Reprenant le titre du dernier ouvrage d'Amin Maalouf, il a indiqué que les Libanais qui quittaient le Liban « désorientés » s'organisaient à l'extérieur, où ils rencontraient le succès.