Après Londres, le Luxembourg et la Suisse, le groupe français We Are Match quittait pour la première fois les frontières de l'Europe pour donner un concert. « Jusqu'à ce qu'on se retrouve dans l'avion, on n'y croyait pas. Cela fait deux jours qu'on est comme des gosses ! » raconte Paco, le chanteur principal du groupe.
En 2014, le groupe sortait de l'ombre avec un premier EP jouissif, à la fois rock, pop et électro. Ils reviennent aujourd'hui avec le titre Speaking Machines qui démontre, s'il le fallait encore, la maturité artistique de ces cinq Parisiens à peine sortis des études. Amis depuis l'âge de sept ans, ils décident un jour de quitter leurs chambres respectives, où ils faisaient déjà tous de la musique, pour emménager ensemble afin de préparer leur album qui sortira à la rentrée.
Inconnus, mais déjà aimés
Sur le toit d'un building de La Quarantaine qui surplombe le port, avec les montagnes comme paysage de fond, We Are match a livré une performance à la hauteur des espérances d'un jeune public beyrouthin qui, pour la plupart, ne les connaissait pas. « Ils jouent superbien, c'est sublime », s'enthousiasme Marc-Élie, 18 ans. Séduit par ce groupe qu'il a découvert il y a deux jours sur YouTube, il était le premier fan à patienter devant les loges pour une photo.
« Je les ai rencontrés hier, par hasard, à l'aéroport d'Istanbul, ils avaient l'air un peu perdus », relate Lilly, qui a décidé de venir les voir parce qu' « ils sont supersympas ! ».
Après le concert, dont la première partie était assurée par le groupe libanais WonderGaap, Paco et ses complices se sont mêlés au public du Grand Factory avant de partir à la découverte des chaudes nuits beyrouthines.
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