Des activistes de la société civile manifestaient jeudi place Riad el-Solh, au centre-ville de Beyrouth, afin de dénoncer la vacance qui touche la présidence de la République depuis le 25 mai 2014. Cette initiative a eu lieu alors que le Parlement était censé se réunir pour la 21e fois afin de tenter d'élire un chef de l'Etat.
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président de la Chambre Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière en avril de l'année dernière. Celle-ci n'avait pas débouché sur l'élection d'un nouveau chef de l'État, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum.
De nombreux enfants habillés de blanc, banderoles sur le front, étaient présents. "Le pays est en perdition, depuis qu'il n'y a pas de président", a estimé l'un deux. D'autres arboraient des foulards noirs sur lesquels on pouvait lire : "urgence".
"Nous avons besoin d'une loi électorale non-confessionnelle, a estimé un activiste syndical. Aujourd'hui nous exerçons notre droit de faire pression".
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin...
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