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Sport

Avec 1 000 matches, Tony Parker entre dans la légende NBA

Tony Parker a été en 2007 le premier Européen à être élu MVP des finales des play-offs.

Quatorze ans après son arrivée en NBA, Tony Parker disputera ce matin le 1 000e match en saison régulière de sa carrière outre-Atlantique. Un nouveau cap symbolique qui installe le meneur français un peu plus dans l'histoire.
« Avec le 28e choix de la draft NBA 2001, les San Antonio Spurs choisissent Tony Parker du Racing Club Paris, France. » Ce soir-là, à New York, le commissionnaire de la Ligue lance la carrière de Tony Parker en NBA.
Tony Parker a déjà joué 999 rencontres pour 720 victoires (279 défaites), obtenu quatre titres NBA, un titre de MVP des finales et participé six fois au All-Star Game. Des chiffres extraordinaires.
Son histoire est connue : après un premier essai catastrophique aux Spurs, « TP » écœure Gregg Popovich, qui accepte néanmoins de le revoir et qui l'adopte. La réussite de Parker c'est la sienne, tant il a façonné le meneur qu'il a propulsé dans son cinq de départ seulement cinq matches après ses débuts.

Le plus rapide à atteindre 700 victoires
Les États-Unis d'Amérique adorent les belles histoires. Celle d'un joueur ayant fait l'intégralité de sa carrière dans la même franchise (Parker sera le 16e joueur à 1 000 matches avec la même équipe) est forcément de nature à intéresser les observateurs et le public.
Aujourd'hui, le Hall of Fame (qui honore les plus grandes personnalités de l'histoire du basket) est un objectif plus que crédible pour Parker qui n'en finit plus de marquer la NBA de son empreinte.
En carrière, Tony Parker c'est 16,9 points et 5,9 passes pour 49,4 % aux shoots. Ce ne sont pas des statistiques extraordinaires dans le vrai sens du terme. Pourquoi Parker est-il alors un joueur si respecté au sein de la grande Ligue ? Premièrement parce qu'il est un bosseur. Deuxièmement parce que ses statistiques ne reflètent pas sa qualité. Aux Spurs, le collectif passe avant l'individuel. Troisièmement, plus important que tout le reste, car Tony Parker a gagné. En 2003, en 2005, en 2007 et en 2014. Quatre fois, le Français s'est installé sur le toit de la NBA. Jamais il n'a manqué les play-offs. Ces quinze dernières années, il est le meneur le plus titré en NBA. Et récemment, il est devenu le joueur à atteindre le plus rapidement les 700 victoires en carrière, devant Scottie Pippen et Tim Duncan !

Sur les traces de Karl Malone
Tony Parker aura 33 ans le 17 mai prochain. Son contrat actuel s'achève en 2018, il affichera alors 36 printemps, mais « TP » répète à l'envi qu'il veut jouer en NBA jusqu'à ses 38 ans. À ses 1 000 matches, Parker ajoutera 18 rencontres d'ici à la fin de la saison. S'il est capable d'aller jusqu'à ses 38 ans, le Français disputerait encore cinq ou six saisons en NBA. À son rythme actuel, il peut légitimement espérer jouer encore 400 à 450 matches de saison régulière. La fourchette haute le placera au niveau de Karl Malone dans le top 5 des joueurs ayant joué le plus de rencontres en NBA.
En play-offs, là où il excelle, il compte 196 rencontres au compteur, pas si loin des 259 rencontres de Derek Fisher. Six saisons peuvent largement suffire à le voir dépasser l'ancien meneur des Lakers. Il pourra alors tranquillement se retourner et repenser à ce bambin qui s'est avancé, le cœur battant la chamade, vers David Stern un soir de juin 2011, une casquette des Spurs vissée sur la tête.

Quatorze ans après son arrivée en NBA, Tony Parker disputera ce matin le 1 000e match en saison régulière de sa carrière outre-Atlantique. Un nouveau cap symbolique qui installe le meneur français un peu plus dans l'histoire.« Avec le 28e choix de la draft NBA 2001, les San Antonio Spurs choisissent Tony Parker du Racing Club Paris, France. » Ce soir-là, à New York, le...

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